La communauté internationale (UE, ONU, UA) ainsi que le corps diplomatique ne cessent d’appeler au dialogue, au respect de l’ordre constitutionnel et à l’abstention des discours de haines et de provocations. Toutes les parties sans distinction doivent œuvrer dans le sens de l’apaisement. Puisse que, Les tensions liées à l’élection présidentielle ont fait d’énormes dégâts et crispé l’atmosphère. De cette crispation est née la mise en place d’un conseil National de transition présidé par Henri Konan Bédié. Depuis sa mise en place, les évènements ont pris une autre tournure. C’est ce qui préoccupe l’ensemble de la communauté internationale. Pour ce faire, ils ont rendu visite à Henri Konan Bédié président du PDCI-RDA assigné en résidence surveillée. De cette rencontre, trois schémas sont envisageables.

La rencontre entre le président Henri Konan Bédié et les ambassadeurs de France, Grande Bretagne, des Etats-Unis et de l’Union Européenne présage plusieurs schémas ;

D’abord, inviter le président à respecter l’ordre constitutionnel. Qu’entendons-nous par ordre constitutionnel ? c’est le respect des décisions des institutions. En effet, selon eux, la seule et meilleure manière de se faire entendre c’est de saisir les juridictions compétences.

La mise en place, du conseil national de Transition répond-il à l’ordre constitutionnel ? pas faussement. Cependant, dans l’impossibilité de la prise en compte de leur préoccupation par les autorités compétentes, pourrait l’expliquer.

Les élections présidentielles respectent elles l’ordre constitutionnel ? l’opposition les qualifie de parodie, parce qu’elles n’ont pas suivi les normes. Cette divergence, invite les différentes parties au dialogue.

Ensuite, le dialogue, dans une note conjointe, l’UA, CEDEAO et l’ONU ont invité les parties au dialogue pour la résolution des conflits. Donc toute initiative qui va dans ce sens serait soutenue par la communauté internationale. Le dialogue pourrait inclure plusieurs points, entre autres la formation d’un gouvernement d’union nationale.

Enfin, le dialogue permettra la mise en place d’un gouvernement d’union nationale, la levée du mot d’ordre de transition, pour qu’en retour les leaders arrêtés puissent être libérés.

Voici les trois schémas possibles pour lequel la délégation œuvrerait. En ce qui concerne, la démission du président Alassane Ouattara et la reprise du processus électoral, la probabilité reste très négligeable. Si la communauté internationale n’a pu empêcher le processus électoral, ce n’est pour l’annulation de l’élection qu’elle optera. En tout état de cause, le dialogue s’impose.

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