Ce samedi a eu lieu à Bonoua, l’inhumation de Morel Ekra, assassiné par balle le 19 octobre dernier lors d’une manifestation contre la candidature d’Alassane Ouattara à l’élection présidentielle pour un troisième mandat.

Un troisième mandat contre lequel l’opposition a appelé à une désobéissance civile et à un boycott actif de la présidentielle.

C’est donc ce samedi, un jour après un entretien du président français, Emmanuel Macron, à l’hebdomadaire Jeune Afrique, que la jeunesse de Bonoua a mis le feu au drapeau de la France.

Selon le gouvernement, les manifestations liées au scrutin présidentiel depuis août on fait 85 morts et 484 blessés.

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