Le président du Congrès des jeunes panafricains (COJEP), Charles Blé Goudé a demandé samedi « la libération immédiate et sans conditions » des membres du Conseil national de transition (CNT), mis aux arrêts pour « sédition » selon le gouvernement, à l’issue de la présidentielle du 31 octobre, via une déclaration signée par la porte-parole adjointe du parti, Solange Tagro.

« Le COJEP dénonce et condamne ces pratiques qui violent les droits élémentaires des hommes politiques », a-t-il dit et « demande la libération immédiate et sans conditions des leaders de l’opposition mis aux arrêts ».

Mercredi, plusieurs personnalités de l’opposition et membres du CNT dont Kakou Guicahué ont été mis aux arrêts à la résidence d’Henri Konan Bédié, trois jours après la création du Conseil qui vise à conduire la Côte d’Ivoire à « des élections crédibles, justes, transparentes et inclusives ».

D’autres comme le président du CNT, Henri Konan Bedié, « sont assignés à résidence de fait », avec une présence massive de cargos et d’hommes en armes autour de leurs résidences.

Un CNT qui ne se reconnait pas dans le scrutin présidentiel du 31 octobre qui a vu la victoire déclarée par la Commission électorale indépendante d’Alassane Ouattara pour un troisième mandat.

Un scrutin émaillé par des morts et de nombreux dégâts matériels dont le procureur de la République, Richard Adou, a accusé l’opposition.

Le COJEP, cependant, a exhorté « à privilégier le dialogue, seule voie pour sortir notre pays de cette autre crise postélectorale qui a déjà causé trop de pertes en vies humaines et de dégâts matériels ».

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