Invité de la chaîne panafricaine Afrique Média, hier, Charles Blé Goudé a défini sa politique de lutte et de résistance. Le président du Cojep et aussi ex- leader des jeunes patriotes au plus fort de la crise post-électorale de 2011 reste égal à sa philosophie, et a expliqué surtout pourquoi il a trouvé refuge au Ghana en avril 2011 ? 

Sur son arrivée en territoire Ghanéen, sans dire comment il s’y est rendu, l’ancien patron des jeunes patriotes révèle :   » J’étais au Ghana où la plupart des Ivoiriens , surtout ceux proches du président Laurent Gbagbo, y ont trouvé refuge. C’était certainement la frontière la plus ouverte pour sauver nos vies.

Je pense que je me suis retrouvé au Ghana, parce que c’est là j’ai pû être. Je n’avais pas le choix. Je n’ai pas choisi entre plusieurs capitales de l’Afrique, j’ai été là où le sort a voulu que je parte sauver ma vie comme d’autres autorités proches du président Laurent Gbagbo… » , déplorant par la suite la manière dont il a été interpellé et remis aux autorités de la Côte d’Ivoire. 

Pour lui, il n’a pas fui le combat  » J’ai fui le combat, quel combat ? J’ai rappelé et je le dis encore. Là où les armes crépitent, là où les pistolets et kalachnikovs font leurs lois, moi Charles Blé Goudé je n’y ait pas ma place. Je ne suis ni militaire ni soldat ni policier ni gendarme. Qu’est ce que j’avais à faire là où des militaires s’affrontaient ?

Voilà pourquoi, je ne pouvais pas être sur un champ de bataille militaire(…) Je suis opposé à l’usage de l’arme sous quelque forme que ce soit. C’est ma philosophie et prenez-moi tel que je suis…Dans un combat chacun apporte ce qu’il sait faire et moi ce que je sais faire, c’est la mobilisation aux mains nues . Dès l’instant où les armes crépitaient, je l’assume je n’avais pas ma place où les armes crépitent  » , s’est-il expliqué. 

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