Soumahoro Kando, ex-député de Biankouma et proche de Guillaume Soro a réagi à l’arrestation de l’ex-commandant Abdoulaye Fofana, aide de camp de l’ex-chef du Parlement ivoirien.

L’ex-commandant des forces armées de Côte d’Ivoire, Abdoulaye Fofana, a été arrêté mardi dernier par les forces de sécurités ivoiriennes, alors qu’il avait regagné clandestinement Abidjan, la capitale économique ivoirienne.

« Nous ne sommes pas étonnés »

 Au lendemain de cette arrestation qui pour l’heure tarde à être confirmée par les autorités ivoiriennes, Soumahoro Kando, ex-député de Biankouma, ouest de la Côte d’Ivoire, et proche de Guillaume Soro, est monté au créneau pour dénoncer un «harcèlement» du régime du président Alassane Ouattara contre l’ancien chef du Parlement ivoirien et ses proches.

Évoquant l’arrestation de l’aide de camp de Guillaume Soro, l’ancien pensionnaire de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA) soutient que cela ne surprend personne au sein de la galaxie soroïste. « Il fallait plus ou moins s’y attendre», lâche-t-il, dans une interview accordée à Le Panafricain, avant de commenter : «Le commentaire que je voudrais faire de cette situation est que cela participe de la logique dans laquelle le régime est contre le président Soro Guillaume et ses proches», a soutenu l’ancien député de Biankouma.

Mais nous n’allons pas abdiquer. Nous sommes le roseau qui peut plier mais ne peut jamais rompre

Pour lui, l’objectif visé à travers cet acharnement, n’a pour seul but que de «réduire au silence» les cadres de Générations et peuples solidaires, la machine politique de Guillaume Soro, mais également de créer et maintenir en leur sein «la psychose de la peur».

« Nous n’allons jamais abdiquer »

«Mais nous n’allons pas abdiquer. Nous sommes le roseau qui peut plier mais ne peut jamais rompre en dépit des bourrasques politiques», a mis en garde, l’ancien député de Biankouma.

Guillaume Soro et plusieurs de ses proches, ont écopé de lourdes peines d’emprisonnement dans le cadre de l’affaire dite de tentative de déstabilisation du régime du président Alassane Ouattara. L’ex-Commandant Abdoulaye Fofana, lui, était visé par un mandat d’arrêt international pour «port illégal de treillis militaires». Ayant été radié en 2019 des effectifs de l’armée ivoirienne pour désertion.

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