Le Mouvement « Kapiélétchien pour Soro » a organisé une cérémonie de célébration de la Journée internationale des droits de la femme à l’honneur des femmes de Générations et peuples solidaires (GPS), ce samedi 12 mars à Cocody, les deux-plateaux.
Selon son initiatrice, Soumahoro Masso, présidente de « Kapiélétchien pour Soro », cette journée d’hommage visait à célébrer les amazones de Guillaume Soro dont certaines ont connu la prison. Au nombre de celles-ci, la coordinatrice nationale de GPS, Anne-Marie Bonifon et quatre de ses collaboratrices, arrêtées et détenues à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan pendant plus de six mois, en octobre 2020.
C’est pourquoi la présidente de « Kapieletchien pour Soro » invite les femmes à réclamer l’application et le respect des droits de la femme en Côte d’Ivoire. Soumahoro Masso a saisi l’occasion pour exhorter les femmes à s’engager en politique afin qu’elles aient une plus grande représentation dans les instances décisionnelles.
« Cette journée éveille la conscience des femmes de Côte d’Ivoire à dire non quand nous ne sommes pas d’accord et à dire oui seulement quand nous sommes d’accord », a-t-elle signifié. « Nous, les femmes du mouvement Kapiélétchien, demandons, à l’occasion de cette journée de la célébration des droits des femmes, le retour du président Guillaume Soro pour qu’il prenne sa place dans le processus de reconstruction du tissu national », a-t-elle indiqué, avant d’appeler les partisans de l’ancien président de l’Assemblée nationale à l’union.
« L’heure n’est plus aux querelles, l’heure n’est plus à la division. L’heure est plutôt à l’union car ce qui nous uni est plus fort que ce qui pourrait nous diviser », a-t-elle justifié. Présente à cette cérémonie, Anne-Marie Bonifon, coordinatrice de la délégation GPS Côte d’Ivoire, a prêché la réconciliation.
« Nous avons le devoir de montrer le chemin de la réconciliation et de la paix. Nous devons faire la promotion de la cohésion sociale car nous sommes les ambassadrices de notre président. Tout ce que nous faisons, les gens nous regardent », a-t-elle expliqué.
Au cours de cette célébration, deux panels ont été animés, dont l’un par Minata Koné épouse Zié, porte-parole de la délégation GPS Côte d’Ivoire et l’autre par Coulibaly Sié, porte-parole de la Coordination des mouvements et association de soutien à Guillaume Kigbafori Soro (CMA-GKS).
Les deux intervenants se sont appesantis sur les enjeux de la célébration du 8 mars avant de sensibiliser les amazones de Soro à être à la fois le fer de lance de la promotion des droits des femmes et de la dénonciation des violations de leurs droits. L’autre temps fort de cette rencontre a été la remise de présents dont des pagnes à plus de 200 femmes de Générations et peuples et solidaires, par Soumahoro Masso.