Comme d’habitude le président Ouattara a gardé son flegme légendaire pour aborder son avenir politique. Face aux médias internationaux, Alassane Ouattara a rassuré ses partisans sur le futur du RHDP quant à sa succession. Il a affirmé avoir six cadres capables d’être présidentiables à moyen terme. En dépit de ce discours plus que prometteur, la tâche s’annonce rude pour le locataire du palais présidentiel.

Le premier obstacle est le profil de se supposer candidat. Un profil comme celui d’Amadou Gon Coulibaly ne sera pas aisé à trouver, une personnalité qui pourra fédérer le maximum de cadres possibles dans un large consensus. En outre, le parcours politique de la personnalité désigné devra le légitimer pour espérer prendre le relais du leader charismatique.

Second point d’achoppement, le défi de maintenir l’unité du parti. Au prix de la stabilité du parti et pour ne pas exacerber les luttes d’influences et de clans, le choix du candidat pourrait se faire dans le dernier trimestre de l’élection présidentielle comme celui d’Amadou Gon Coulibaly. Une concurrence qui promet d’être rude afin d’attirer les bonnes grâces du chef. Sauf que l’exemple du choix d’Amadou Gon Coulibaly sans passer par une primaire au sein du parti a créé des frictions.

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