Avant la restructuration ministérielle annoncée fin 2021 mais qui stagne depuis à s’ appliquer, le président de la République, Alassane Ouattara, vient d’ accorder un moment de répit à toute l’ équipe gouvernementale.
Le mercredi 23 février 2022 se déroulera le prochain Conseil des Ministres, a- t- on appris à l’ issue du Conseil des Ministres, qui s’ est déroulé le mercredi 26 janvier 2022 à Abidjan, en présence du chef suprême des armées, Alassane Ouattara. Pendant ce dernier Conseil du mois de janvier, le président Ouattara a fait une note assez importante sur la gestion des structures d’ Etat qui ont récemment connu un contrôle. Même s’ il se dit très rassuré de la gestion des entreprises publiques, pour la plupart d’ entre elles, Alassane Ouattara a sans doute déploré quelques défauts constatés, dans les structures étatiques.
« Les actions entamées en 2021, notamment les derniers audits réalisés dans certaines entreprises du portefeuille de l’ État, ont révélé des irrégularités importantes auxquelles il convient de remédier. On peut citer, notamment, les irrégularités liées aux passations de marché, le coût élevé et l’ inopportunité du recours à certains emprunts, les comptes bancaires ne figurant pas dans la comptabilité des entreprises, les insuffisances au niveau du contrôle interne, les dépenses injustifiées, le montant élevé des dons, commissions et honoraires, et plus généralement la non maîtrise des charges », a témoigné le chef de l’ Etat.
A en croire le président de la République, la gravité de ces irrégularités exige, au- delà des résolutions coercitives déjà appliquées à l’ encontre des grands patrons concernés, l’ instauration d’ un environnement solide de suivi et de contrôle de la gestion des entreprises publiques. Le président Ouattara a d’ ailleurs commandité le Premier Ministre Patrick Achi, afin d’ établir des mesures idoines pour garantir un meilleur suivi du bilan de gouvernance des entreprises publiques et de veiller à la mise en place d’ un environnement assez renforcé de contrôle de la gestion de ces entreprises ainsi que de l’ execution des recommandations issues des audits.
Fait assez important, selon les instructions du président, on passe désormais à la prise de sanctions, en cas d’ insuffisances dans la gestion des structures d’ État, tant pour les Directeurs Généraux, les membres du Conseil d’ Administration, que pour les Ministres de tutelles et ce personne ne sera épargnée.