Au lendemain de sa libération, Pascal Affi N’Guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI), a rendu une visite à Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), ce jeudi 31 décembre 2020. Affi N’Guessan a déclaré que sa libération ne suffit à mettre fin à la crise ivoirienne.

« La situation que j’ai vécue s’inscrit dans le cadre de la lutte que nous avons menée pour la défense de la liberté constitutionnelle, pour la démocratie sous l’autorité du président Henri Konan Bédié, qui m’a fait l’honneur de me proposer comme porte-parole de la plateforme des partis politiques et de l’opposition », a déclaré le président du FPI au sortir de son entretien avec Henri Konan Bédié.

« Lorsqu’on sort de cette épreuve, la première des choses c’est de se rapprocher de son chef. D’abord pour lui dire merci pour tout le combat qu’il a mené et le leadership qu’il a exercé et pour le soutien qu’il nous a apporté pendant tout le temps où nous étions en détention », ajoute-t-il par la suite.

« Nous aurions fait ce dialogue avant les élections, nous aurions économisé certainement des vies humaines, tous les dégâts que nous avons enregistrés, mais il n’est jamais trop tard pour bien faire.

Tout ce que nous souhaitons c’est que ce dialogue soit sincère, c’est que ce dialogue s’inscrive dans un processus de restauration d’une paix durable en Côte d’Ivoire, la réconcilation entre les fils et les filles de ce pays et qu’après moi, tous les autres camarades qui sont en prison puissent être libérés », poursuit Affi.

Ajoutant : «  Tous ceux qui sont en exile puissent rentrer librement dans leur pays, et que la situation du président Gbagbo, de Charles Blé Goudé et du maire Akossi Bendjo trouve une solution. Parce que la paix et la réconciliation c’est tout cela aussi.

Ce n’est pas seulement la libération d’Affi qui va mettre fin à la crise ». Aussi souligne-t-il : « Quand nous aurons résolu tous ces problèmes qui nous divisent, toutes ces meurtrissures liées à des affrontements politiques depuis plusieurs années que la Côte d’Ivoire pourra retrouver une paix durable, et s’engager de façon durable aussi dans la voie de la démocratie ».

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