Concernant l’accueil manqué de GKS, j’étais enthousiaste a l’idée de revoir mon mentor après une si longue absence. J’étais auprès de Soul To Soul dans l’organisation de ce retour.
La vieille déjà, il y avait des bruits de couloir auxquels je n’ai pas prêté attention parce que trop de rumeurs circulent. C’est lorsque j’ai reçu un appel vers 2h30 du matin m’informant qu’un plan de cadrage de la ville circulait et que près de 600 agents des forces de défense et de sécurité avaient été déployés que j’ai commencé a me poser des questions. Le jour J, ayant vu le blocus devant la résidence du Président Guillaume Kigbafori SORO, les alentours de l’aéroport bloqués et les sympathisants refoulés j’ai mesure l’ampleur de la situation. Plus l’heure approchait, plus les choses se corsaient. Lorsque j’ai appris que l’avion du Président avait pris une autre direction, j’ai eu mal…
J’ai également eu mal suite à la scène qui s’est produite au siège de GPS qui a conduit a des arrestations. Ce fut une journée très pénible et difficile a accepter mais tout ce que Dieu fait est bon ! Un an après, je reste convaincu que le président Guillaume Soro va rentrer, que ses proches encore détenus vont recouvrir la liberté. J’ai une pensée pour Soul To Soul, Alain Lobognon, Sékongo Félicien, les frères Soro, sans oublier toutes les personnes qui croupissent en prison a la suite des évènements du 23 décembre 2019.
La conviction est comme un mur dans lequel on fonce… Elle s’assume. J’ai cru en l’homme Guillaume Soro et en son combat. C’est ce qui me permet de tenir debout, de toujours croire et de prier DIEU afin que notre lutte ne reste pas vaine. A tous nos frères en exil, je dis : ‘’tenez bon ; n’arrive a l’homme que ce que Dieu permet’’. Je pense que quelle que soit l’intensité de l’obscurité, le jour finit toujours par se lever. Inchallah, on se retrouvera bientôt ».
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