23 décembre 2019 – 23 décembre 2021, 2ans aujourd’hui que le leader des Soroïtes est en exil forcé. En ce jour, El Hadj Mamadou Traoré, cadre du mouvement GPS (Génération Peuples et Solidaire) revient sur les faits de de l’atterrissage manqué de son mentor.

« Aujourd’hui c’est le 23 Décembre. Ça me rappelle ce jour où notre leader Guillaume Soro n’a pas pu atterrir compte tenu de la présence de l’armée au GATL. C’est cette présence de l’armée qui a effrayé le pilote de l’avion qui transportait Guillaume Soro au point où il a dû dévier sur le Ghana. », s’est-il souvenu.

Il évoque qu’au moment où les hommes de Guillaume Soro faisaient l’objet d’une répression terrible de la part des forces de l’ordre, d’un autre côté, certains d’entre eux ont été arrêtés ce jour là dont le seul parmi eux qu’est Soul To Soul, croupit encore en prison. 

Si l’ancien directeur de l’INFS (Institut National de Formation Sociale) et Konaté Zié ont pu échapper à l’arrestation ce jour là, cela n’a pas été le cas pour Sekongo Felicien, Soul To Soul et les autres camarades de lutte.

« Depuis le matin, avant les événements, lorsque je me suis rendu à la résidence de mon leader en compagnie de mon triplé Konaté Zié, lui et moi nous nous étions préparés psychologiquement à aller en prison. », a t-il révélé.

Pour lui, tout ceux qui sont allés en prison ce jour là, n’ont pas décidé volontairement d’y être, mais ont plutôt été contraints. 

Il révèle avoir lancé le message suivant à son compagnon Soul To Soul : « Frère, apprête toi à aller me rendre visite à la MACA car je sens qu’aujourd’hui il y aura des arrestations et je risque de ne pas y échapper. 

Par ailleurs, les Soroïtes sont très loin d’oublier cet épisode sombre de leur vie qui depuis a contraint leur leader, Guillaume Soro en exil.

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