Laurent Gbagbo ne veut plus de Simone comme épouse. Les rumeurs qui couraient jusque là, ont été confirmées ce lundi via un communiqué sur les réseaux sociaux signé par Maître Claude MENTENON Avocat à la Cour

En effet, dans ce texte, l’ancien président « annonce qu’en raison du refus réitéré depuis des années de Dame Simonne EHIVET de consentir à une séparation amiable, au demeurant voie de règlement appropriée à leurs statuts personnel et politique réciproques, il s’est résolu à saisir ce jour, le Juge des affaires matrimoniales du Tribunal de Première Instance d’Abidjan, d’une demande de divorce », précisant que «cette annonce ne sera suivie d’aucun commentaire ».

Là où tout a commencé : 

Les choses se sont gâtées progressivement entre Laurent Gbagbo et sa femme, Simone Ehivet Gbagbo, numéro 2 du Fpi. Selon des  témoignages de  proches,  la native de Moossou et le woody de Mama ont convolé en justes noces le 19 janvier 1989. Il épouse donc Simone Ehivet pour le meilleur et le pire. Depuis cette date, ils font tout ensemble. Des combats politiques aux autres activités de la vie. Dieu les bénit en 2000. Le Fpi accède au pouvoir d’Etat.

Laurent Gbagbo devient le président de la République de Côte d’Ivoire. Mais, poursuivent nos informateurs, pour la prise de certaines décisions, la vice-présidente du Fpi pèse fortement dans la balance.  Et comme ce que femme veut Dieu le veut, les volontés de la présidente du groupe parlementaire Fpi ( 2001-2010) sont parfois des ordres. Cela va durer tout le temps de la gouvernance du parti créé dans les champs de bananiers de Dabou.

La goutte d’eau qui va faire déborder le vase

Quand éclate la crise postélectorale de 2010-2011, les forces de Ouattara font voir des vertes et des pas mûres aux forces militaires et paramilitaires gouvernementales dirigées par le général de division Phillipe Mangou. Les combats s’intensifient à l’intérieur du pays et les forces nouvelles font mouvement vers la capitale économique, Abidjan.

Et, à en croire un témoignage de Guillaume Soro après l’arrestation de Laurent Gbagbo, de bonnes volontés dont Nady Bamba, Alpha Blondy et Guillaume Soro lui-même ont tenté de faire entendre raison à Laurent Gbagbo qui se disputaient la victoire des élections d’avec Alassane Ouattara. Ils firent comprendre au fils de Mama que le chemin qu’il emprunte était sans issue et qu’il gagnerait à capituler.

Guillaume Soro  a dit observer le même procédé avec les généraux Philippe Mangou, chef d’Etat-major, Edouard Kassassaraté Tiapé,  commandant supérieur de la Gendarmerie nationale, Brédou Mbia, directeur général de la police nationale, Dogbo Blé,  commandant de la Garde républicaine et Vagba Faussignaux de la marine. 

Ceux qui voulaient comprendre et entendre raison ont compris. Toux ceux qui ont parlé à Gbagbo en ce temps là, il a promis leur revenir. Mais jamais il ne le fit ! Février 2011, Nady Bamba, s’envole pour les Etats-Unis avec son fils, Ismaël.

Courant du mois  mars 2011, une information selon laquelle Laurent Gbagbo allait faire une déclaration Radiodiffusion télévisée circule. L’homme voulait, dit-on, capituler. Mais, son épouse, la toute puissante Simone Gbagbo, Première dame, 2è vice-présidente du Fpi, aurait opposé une fin de non recevoir. Une scène peu présentable s’est donc produite à leur refuge à Cocody. Puis vient le 11  avril 2011.  La suite est connue.

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