Après la célébration de la victoire au scrutin présidentiel, place aux défis à relever par le Rhdp qui a tenu une rencontre des cadres du parti. Bédié, chef de fil de l’opposition, demeure dans le collimateur de Ouattara et les choses se précisent au fil des jours. Tel est l’actualité de ce mardi 1er décembre 2020.
Les responsables du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) sont déjà à pieds d’œuvre pour les challenges à venir. Ce lundi dernier, la direction exécutive du Rhdp et les coordinateurs étaient en pleine réflexion pour se donner de nouvelles priorités. « Après sa victoire à la présidentielle : Le Rhdp fixe ses nouvelles priorités » informe Le Jour plus. Le confrère livre « la mission confiée aux élus et cadres, qui va tout changer ».
Le mandat parle même des législatives prochaines. « Législatives 2021 : Le Rhdp peaufine ses stratégies » révèle le journal. Et ce qui motive cette la mise sur pied d’une stratégie est « Le Rhdp veut une majorité confortable pour Ouattara » comme l’indique L’Expression. Le parti au pouvoir envisage aussi se rendre à Korhogo pour un pèlerinage d’hommage.
Tenant le bout jusque-là, Henri Konan Bédié ne démord pas. Il tient tête au régime et exige la libération de tous les prisonniers politiques et militaires. Pour cela, un dossier en béton se constitue contre lui à en croire L’Expression. « Pdci-Rda/ Gestion calamiteuse, décisions solidaires : Un coup se prépare contre Bédié » dévoile le confrère. Dans ses colonnes, L’expression met évidence une grogne des jeunes cadres du Pdci-Rda. Ils reprochent au Sphinx de Daoukro de les avoir mis à l’écart dans les prises de décisions. Et ils envisagent le débarquer en « douce ».
La désobéissance civile a eu et continue d’avoir son lot de violences. Des violences dont le gouvernement entend faire payer les responsables. En tout cas des membres de l’oppositions sont actuellement sous les verrous. Le jour plus, dans parution de ce jour, apporte les raisons qui confortent le gouvernement dans sa logique. « Voici les vraies raisons des interpellations » annonce le média qui ajoute « ce que risquent Affi, Guikahué et consorts ».
Il avance qu’« il s’agissait pour le gouvernement de ne pas laisser persévérer l’impunité, de sorte que les conséquences de la désobéissance civile ne constituent pas un précédent fâcheux à même de constituer des cas de jurisprudence ». Le confrère poursuit alors pour dire que « l’interpellation des auteurs en cours actuellement est donc un acte de responsabilité qui permet au gouvernement de prévenir d’autres pertes en vies humaines, des saccages de biens privés et publics dans les mêmes circonstances ici et ailleurs ».