Mamadou Koné, le président du Conseil constitutionnel est sur le départ. Un départ prévu par la Constitution. D’ores et déjà, l’institution a commencé à opérer des réglages, l’intérim est assuré par Jacqueline Oble.

Mamadou Koné a été nommé au poste de président du Conseil constitutionnel, en remplacement de Francis Wodié qui avait démissionné quelques mois avant la présidentielle, le 04 février 2015. , il est le président du Conseil Constitutionnel.

Selon l’article 129 de la Constitution, « le Président du Conseil constitutionnel est nommé par le Président de la République pour une durée de six ans non renouvelable parmi les personnalités reconnues pour leur compétence et leur expertise avérées en matière juridique ou administrative. Avant son entrée en fonction, il prête serment devant le Président de la République ».

De ce fait, à compter du jeudi 4 février 2021, Mamadou Koné, du point de vue constitutionnel serait frappé par la forclusion. C’est sans doute pour éviter cette situation à venir, étant donné que le juge constitutionnel doit montrer l’exemple que lors de la prestation de serment des deux nouveaux commissaires centraux de la Commission électorale indépendante (CEI), c’est Jacqueline Oble qui a été présentée comme présidente par intérim.

Celle-ci n’est pas frappée par la clause des six ans. En effet, elle a été nommée le 26 juillet 2017. Son mandat court jusqu’en 2023. Selon l’article 130 de la Constitution, « les Conseillers sont nommés par le Président de la République pour une durée de six ans non renouvelable parmi les personnalités reconnues pour leur compétence et leur expertise avérées en matière juridique ou administrative. Avant leur entrée en fonction, ils prêtent serment sur la Constitution devant le Président du Conseil constitutionnel ».

Jacqueline Oble, présidente 

Diplômé de l’École nationale de la magistrature de Paris en 1980, le magistrat Mamadou Koné, 69 ans, devrait, par ailleurs faire valoir ses droits à la retraite.

De bonne source, le Président Alassane Ouattara hésite entre la professeure agrégée de droit Jacqueline Oble, le professeur titulaire de droit Ali Touré et le magistrat hors-hiérarchie Vincent Koua Diehi. Tous les droits avaient été nommés le même jour.

Jacqueline Oble est, pour l’heure, bien partie pour remplacer Mamadou Koné.

A moins que le Président Alassane Ouattara, qui aime surprendre, décide de nommer une autre personnalité, en dehors du bureau actuel du Conseil constitutionnel. Selon nos informations, cette nomination ne devrait pas intervenir avant la fin du processus électoral (élections législatives) actuel.

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