Un homme qui se veut chef met de l’ordre au sein de sa famille politique et biologique. À vrai dire j’ai jamais entendu que Laurent Gbagbo a réglé un différent. S’il n’est pas spectateur, soit il est instigateur. Et les cas sont légions au FPI.
La farine, on ne la remue pas partout, surtout en son sein. Parmi les siens. On l’a tellement remuée qu’elle fini par étouffer le boulanger. Toute cette cacophonie à un seul architecte :
Laurent Gbagbo. Avant de nous plonger dans la guerre Nady-Simone, retour en arrière sur tous ses conflits non réglés, soient générés par le président Gbagbo lui-même. Guogui Théophile et Miaka Ouereto à Soubré.
Rien n’a été réglé aujourd’hui, jusqu’à ce que Miaka quitte ce monde des vivants. À Issia, Bohoun Bouabré et Tagro. Une guerre fratricide qui a fait couler assez de salive et d’encre lors du pouvoir de la refondation. En visite à Issia, Gbagbo tranche. » Pour ne pas être partisan de Bohoun ou de Tagro, je préfère manger chez Tagro et dormir chez Bohoun ». Et s’éclate de rire devant l’assemblée.
Ce conflit n’a point été réglé jusqu’à ce que les deux décèdent. Leurs familles se regardent en chien de faïence à Issia aujourd’hui. Il eut le conflit Koulibaly, Tagro. Même scénario aussi. À Lakota, la guéguerre Lida et Boga fut intense jusqu’à ce que Lida fut accusé d’être à la base de la mort de son frère Boga ex ministre de l’intérieur tué en septembre 2002.
C’est au su et au vu de Gbagbo que Lida fut traité de « juda » et malmené par tous avant d’être récupéré aujourd’hui comme héros Gor. À la chute du régime, la guerre Affi et Sangaré fait rage. Laurent à la Haye ne reçoit pas ses camarades sur la même table pour régler le différent qui les oppose. Il divise et regarde le conflit s’envenimer.
Affi est pourchassé aux funérailles de Gado (mère de Gbagbo), et aux funérailles de Gossio les Gors sont virés. Au su de Gbagbo, de ex camarades qui se livrent une scène pathétique, triste. Aujourd’hui Sangaré est décédé d’un côté, Gossio, Abouo Ndori et Atteby d’un autre côté. Leurs familles hier soudées, se regardent en ennemis jurés.
Après la famille politique, c’est au tour de sa famille biologique de se livrer un film à la fois surréaliste et pathétique. Michel qui parle plus avec les enfants de Ehivet, puisque jugé pro Nady. Ehivet traîné dans la boue par les pros Nady. Tout ce scénario est voulu, voir conçu par l’homme qui n’a jamais été à la hauteur des conflits qui minent son entourage. Soit incapable de les juguler, ou complice.