Combien d’Amon Tanoh existe-t-il encore dans cette opposition ? Une analyse d’Axelle Drinan II, pro-Gbagbo.
La résistance ivoirienne n’a même pas encore commencé que Amon Tanoh, l’homme qui avait promis mourir pour le peuple, se renie et fait volte-face. Ce fût un Amon Tanoh très révolté, remonté et exaspéré que nous avons écouté le 10 octobre dernier au stade Houphouët-Boigny lors du giga meeting de l’opposition ivoirienne pour dire non au 3ème mandat anticonstitutionnel de Ouattara.
Ce jour là, le ministre Amon Tanoh a dit être prêt à mourir pour le peuple et avec le peuple. Mais contre toute attente, et donc à notre grand étonnement, Amon Tanoh, tel un infiltré des services mafieux, vient de faire volte-face, abandonnant ainsi l’opposition dans cette galère que Ouattara lui sert.
Pour Amon Tanoh, le Conseil National de Transition s’inscrit dans un cadre illégal. Mais ce que Amon Tanoh refuse de nous dire, c’est le cadre dans lequel est élu Alassane Dramane Ouattara ?
Doit-il avoir dans ce pays des gens qui sont sensés obéir aux lois et d’autres, piétiner san cesse ces lois ? À y voir de près, sieur Amon Tanoh lui-même possède des constituants psychiques et psychologiques illégaux, d’où son comportement malveillant digne d’un déséquilibré.
Amon Tanoh a bien fait de vite donner sa position, la question cruciale reste : Combien d’Amon Tanoh existe-t-il encore dans cette opposition ?