L’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Jean-Christophe Belliard, a été reçu ce mardi 20 Avril 2021 en audience par le président du PDCI-RDA à sa résidence de Cocody. Au sortir de cette audience avec le Doyen de la politique ivoirienne, Henri Konan Bédié, l’ambassadeur a exprimé la volonté de la France à accompagner la Côte d’Ivoire dans sa recherche à la stabilité.
Vous venez de rencontrer le président Bédié, de quoi avez-vous parler ?
Nous sommes venus pour faire le point des élections législatives qui viennent de se terminer. Nous sommes venus également nous imprégner du contacts en cour avec le président Ouattara, le dialogue. Ou on en est avec la réconciliation. Après des mois difficiles, on rentre dans un nouveau moment en Côte d’ivoire où certaines choses doivent se passer, le retour du président Gbagbo. Nous en tant que France, on souhaiterait que la Cote d’ivoire retrouve sa sérénité. Je me rappelle la première fois j’ai rencontré le président Bédié, il a dit quelque chose qui m’a marqué. Il m’a dit qu’il aimerait que la Cote d’Ivoire redevienne ce qu’elle a été. Il y a quelques mois le président Bédié a adressé un courrier au président Macron suite au décès du président Valéry Giscard Destin. J’étais aussi porteur d’un courrier de remerciement du président Macron.
Avez vous parlez aussi des prisonniers politiques ?
On a parlé de l’ensemble de la situation politique actuelle. On a parlé de tout cela. En effet puisque nous avons parlé de ce qui reste à faire pour que la Côte d’ivoire retrouve sa sérénité, le dialogue, la paix. Il dit avoir des contacts avec le président Ouattara et nous encourageons cela. Nous espérons que les deux hommes pourront se revoir.
Quelle est la position de la France sur le retour du président Laurent Gbagbo?
La cour pénale internationale a statué maintenant c’est aux ivoiriens entre-deux de décider des modalités du retour du président Gbagbo. J’ai bien entendu, noté le communiqué du président Ouattara estimant qu’il est le bienvenu. Maintenant c’est pas à nous, ce n’est pas à la France de dire comment ça va se passer. C’est à la Côte d’Ivoire de gérer. Je sais que les contacts sont en cours et nous encourageons.
A la question de savoir si la France a un rôle à jouer dans le retour du Président Gbagbo, il a affirmé que son pays n’a rien à y avoir.
Et que les Ivoiriens devraient eux-mêmes l’organiser et s’accorder quant aux modalités de son retour.