D’une manière insidieuse, dans mon post de ce matin sur mon leader Guillaume Soro, j’ai voulu qu’on me dise le nom d’un leader de la génération des hommes politiques nés après les indépendances. Bien évidemment, le nom qui est revenu sur toutes les lèvres est celui que Guillaume Soro.

Car tous ceux que les uns et les autres pourraient considérer comme le leader générationnel ont tous été sous le leadership de Guillaume Soro. Parlez-vous de Blé Goudé ? Il a été sous le leadership de Guillaume Soro à la Fesci. Parlez-vous du fils chéri du gourou du Restaurant ?

Il a été sous le leadership de Guillaume Soro au gouvernement et à l’Assemblée Nationale. Parlez-vous de Mabri ? Lui également a été sous le leadership de Guillaume Soro au gouvernement et à l’Assemblée Nationale. En dehors de ces leaders cités, voyez-vous un autre leader de jeunes capable d’atteindre le niveau qu’a atteint aujourd’hui Guillaume Soro ?

Si oui, je veux qu’on me le présente avec des arguments accompagnant sa présentation. Sinon, pour parler comme les ivoiriens, il n’y a pas quelqu’un avant Guillaume Soro en matière de leadership politique dans la catégorie des gens nés après les indépendances. C’est pourquoi, comme un seul homme, tous ceux qui sont nés après les indépendances, doivent se mobiliser pour la venue de leur leader au pouvoir.

Ainsi, ils ne seront plus traités, à 40 et 50 ans aujourd’hui comme des enfants. Ainsi, ils dirigeront eux aussi le pays car à ce jour, tous ceux qui ont dirigé le pays sont tous des gens nés avant les indépendances. Et pourquoi le pays doit-il être dirigé par la nouvelle génération ?

C’est juste pour insuffler un sang nouveau à la gouvernance du pays. C’est également pour mettre fin à cette tendance au paternalisme politique qui a commencé depuis Houphouët et qui continue toujours aujourd’hui.  C’est pour mettre définitivement fin à cette tendance à déifier les Chefs d’Etat.

Face à ses promotionnaires nés après les indépendances, le Président de la République, nouvelle génération, ne pourrait pas s’amuser à se faire passer pour le père de tous ou le dieu vivant. Pour parler comme les ivoiriens, on est tous camarades et personne ne pourra se foutre de son camarade parce qu’il est considéré comme son papa.

Le respect qu’on a pour le grand frère n’est pas pareil à celui qu’on a pour le papa. Donc, chers promotionnaires des enfants nés après les indépendances, nous avons notre leader. Et ce leader c’est Guillaume Soro. Mettons nous tous derrière lui pour faire venir notre génération au pouvoir dans le respect des gens de la génération passée.

Nos pères se sont mis derrière les leaders de leur génération afin qu’ils viennent au pouvoir. Aujourd’hui, nous sommes les plus nombreux. Mettons nous, nous aussi, derrière le leader de notre génération afin que nous venions au pouvoir. C’est une question de solidarité générationnelle.

El Hadj Mamadou Traore

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