Denise Epoté de TV5 a eu un entretien avec Jean-Louis Billon, secrétaire exécutif du Parti démocratique de Côte d’Ivoire-Rassemblement démocratique africain (PDCI-RDA) le dimanche 2 mai 2021, dans son émission « et si vous me disiez toute la vérité ? ». Billon dit se réjouir du retour prochain de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire qu’il espère sera « rapide ».

Il explique qu’il « n’est pas question aujourd’hui de repartir en arrière ». Répondant à la question de savoir le rôle que compte jouer l’alliance du PDCI-RDA avec le Front populaire ivoirien (FPI) sur l’échiquier politique nationale Jean-Louis Billon explique que, « nous sommes dans l’opposition et nous allons nous comporter en opposants.

Chaque fois que des lois nous serons proposées qui ne seront pas en droite ligne avec le bien être des Ivoiriens, nous allons nous opposer et proposer autre chose. Les Ivoiriens sauront par nos prises de position, par nos propositions que nous sommes une meilleure alternative pour le pays dès 2025 que celle qui est aujourd’hui au pouvoir ».

« Nous espérons que l’heure de la réconciliation a sonné. Nous nous réjouissons du retour de Laurent Gbagbo, de son acquittement. Nous espérons son retour rapide au pays dans la paix et la quiétude. Il a sa place dans le pays. Il est le père du multipartisme en Côte d’Ivoire, nous le lui reconnaissons. Aujourd’hui nous avons besoin de lui à nos côtés pour entamer une vraie réconciliation », a-t-il dit.

Selon lui, « nous avons connu une longue crise en Côte d’Ivoire qui a fait de nombreuses victimes et qui a laissé des séquelles. Cette crise n’a pas concerné qu’un seul camp. C’est une crise qui a concerné l’ensemble des Ivoiriens, l’ensemble du pays. Il était dommage d’avoir envoyé Laurent Gbagbo à la Haye, le seul avec Charles Blé Goudé à avoir payé pour la crise ivoirienne », a dénoncé le secrétaire exécutif du parti septuagénaire.

Et de justifier que, « parce qu’il a passé dix ans à l’extérieur de son pays alors que d’autres tout aussi responsables de la crise, tout étant acteurs de la crise n’ont nullement été inquiétés. Il n’est pas question aujourd’hui de repartir en arrière et dire, nous allons condamner telle ou telle personne. Nous devrons nous parler nous devrons avoir un vrai processus d’exorcisation des maux de cette crise et qu’ensemble, nous décidions de nous pardonner pour offrir une Côte d’Ivoire meilleure à nos concitoyens ».

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