Arrêté dans la nuit du vendredi 6 au samedi 7 novembre dernier, la situation du président du Front populaire ivoirien, inquiète de plus en plus les observateurs de la sphère politique du pays dont la France.
Arrêté il y a de cela trois semaines aujourd’hui, la situation du président du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N’Guessan, demeure inquiétante, tant pour ses proches ivoiriens que ceux des pays étrangers. C’est le cas de la France.
Si le président Macron, après avoir félicité son homologue ivoirien pour sa réélection, l’a encouragé à dialoguer avec l’opposition, cela reste insuffisant pour d’autres. En effet, pour l’ex-DG de RFI, Mme Geneviève Goëtzinger, tous ces jours passés en détention, sont de « trop » pour le président Affi.
A travers de nombreux messages ici et là, celle qui se dit passionnée pour la politique africaine, demande la libération du porte-parole du Conseil national de transition (CNT). « Ce soir, cela fera trois semaines que Pascal Affi est prisonnier politique en Côte d’Ivoire. Prisonnier pour ses idées, prisonnier pour avoir défendu la constitution. Libérez Affi », a lancé la présidente d’imaGGe. Avant d’ajouter « #Je Suis Affi », pour monter son soutien indéfectible à la faveur du député de Bongouanou. Une note que l’ex-journaliste politique a publié ce vendredi 27 novembre.
Il faut le dire, Mme Geneviève Goëtzinger, déterminée à tout pour voir l’ancien Premier ivoirien libre, elle n’hésite pas lancer des piques au régime d’Abidjan. D’ailleurs, elle s’est donnée comme objectif de toucher le plus de monde à travers son réseau, afin d’obtenir justice. C’est à juste titre que tous les jours ou presque, elle interpelle l’opinion nationale et internationale sur la « dictature » du pouvoir d’Abidjan.
« 18 jours d’emprisonnement pour Pascal Affi. 18 jours de trop, 18 jours pour rien. 16 jours déjà que Pascal Affi est emprisonné pour avoir porté la parole de l’opposition contre le troisième mandat inconstitutionnel. 16 jours qu’Angeline l’attend, que ses enfants l’attendent, que ses amis et camarades l’attendent, que la Côte d’Ivoire l’attend. 16 jours volés », avait-elle déjà dénoncé entre le 23 et le 25 novembre dernier.
A noter également que le sentiment d’injustice que vivent certains parlementaires de l’opposition ivoirienne, interpelle plus d’un à l’international. Dans la France coloniale, nombreux sont ces députés qui en sont indignés. Le plus récent d’entre eux, c’est Bruno Fuchs. Député de la sixième circonscription du Haut-Rhin en France, M. Bruno Fuchs a invité son pays, à peser de tout son poids sur Alassane Ouattara pour obtenir la libération des députés de l’opposition ivoirienne. Et ce, avant le 14 décembre.
« Nous avons en Côte d’Ivoire, cinq parlementaires qui sont toujours privés de liberté. Le plus ancien, c’est Alain Lobognon qui est détenu depuis plus d’un an. Il a vu son avocat en février dernier pour la dernière fois. Et est entendu par un juge en août sans avocat.
Nous avons également Affi N’Guessan, ancien Premier ministre, député qui est en prison sans qu’on puisse connaître le lieu de sa détention. Certainement, aujourd’hui une détention dans un camp militaire. Et donc, cinq parlementaires. Au-delà, d’autres membres politiques également qui sont privés de liberté. Le président Ouattara devrait procéder à son investiture le 14 décembre prochain.
Monsieur le ministre, est-ce que vous pourriez nous affirmer que l’ensemble des forces politiques et diplomatiques de la France fera tout et mettra tout son poids pour que ces députés soient libérés. Et qu’on obtienne ce geste-là, notamment avant le 14 décembre ». Tels sont les exigences du député français. En clair, pour ce parlementaire français, il inacceptable que le régime de Ouattara confisque les libertés des membres de l’opposition. Et surtout pas celles des députés qui sont normalement couvert par une humilité nationale.
Reste maintenant à savoir si le président Macron saura se pencher sur cette affaire afin de calmer les tensions dans ce pays d’Houphouët Boigny.