Le Jeudi 18 Janvier 2018, la justice Ivoirienne prononçait à l’encontre de l’ex chef d’état Ivoirien, Laurent Gbagbo, une condamnation à 20 ans de prison au terme de son procès par contumace pour crimes économiques portant sur la réquisition de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).
Plus de 3 ans après cette décision de justice, l’ancien président, qui depuis le 17 Juin dernier, est rentré de son exil politico-judiciaire, a apporté la réplique à ceux qui surfent sur cette condamnation pour spéculer sur son impossibilité à briguer la magistrature suprême en 2025.
Pour Laurent Gbagbo, les choses sont claires : ‘’ Ce n’est pas mon problème. Une condamnation que je récuse, que je ne reconnais pas, n’est pas mon problème. A plus forte raison, ses conséquences. Si demain, on me dit que tu ne peux pas être président à cause de cette condamnation, il faut que le parti puisse continuer’’.
Une façon décomplexée d’appréhender cette situation de laquelle il semble déterminé à ne pas se laisser encombrer pour la suite de sa carrière politique.
Raoul Mobio