Alassane Ouattara a réitéré sa posture à aller à la présidentielle du 31 octobre 2020. En dépit du blocage réel du processus électoral lié au boycott actif décrété par les différentes plates-formes de l’opposition. Il a décliné cette posture dans un entretien accordé à la revue hebdomadaire en ligne, Le Journal Du Dimanche (JDD), et publié ce samedi 24 octobre 2020. À la question de savoir à  six jours de l’élection, face au  blocage avec l’opposition qui semble total, s’il est prêt à faire des concessions pour apaiser la situation,  voici la réponse de Ouattara. 

«Nous avons déjà fait ce que nous devions faire. La semaine dernière, la mission de la Cédéao (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) nous a dit que si nous acceptions de donner un poste de vice-président au PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire), le plus grand parti de l’opposition, au sein de la commission électorale indépendante, mes opposants reviendraient dans le jeu», explique Ouattara.

Dans cette dynamique, Ouattara ajoute, selon sa conviction, que les opposants comptent plus sur un coup de force et ne veulent pas aller à la compétition électorale de ce samedi 31 octobre. Il va plus loin. Indiquant que face aux conditions difficiles de la distribution des cartes d’électeurs, et de certaines zones sensibles, l’option sera de réduire le nombre de bureau de votes de moitié.

C’est-à-dire de 22 000 initialement annoncé par la CEI à 10 000 bureaux de bureaux de vote qui seront placés sous haute surveillance des forces de l’ordre. Le faisant, il soutient que cette disposition n’entache en rien la crédibilité du vote.  «Ma conviction est qu’ils ne veulent pas aller aux élections. Ils misent sur une situation extraordinaire, un coup de force», déclare Ouattara.

  « Nous avons réduit le nombre de bureaux de » Nous avons réduit le nombre de bureaux de 22 000 à 10 000. Les forces de l’ordre se chargeront de les surveiller », annonce Ouattara. À quelques jours de la présidentielle où l’horizon semble ne pas militer à la sérénité. Aux sein des populations ivoiriennes dont font déjà des provisions pour parer à toute éventualité.

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