La fondation Konrad Adenauer a commandité une enquête auprès des ivoiriens pour savoir s’ils avaient confiance ou non en la Commission Électorale Indépendante (CEI) et le Conseil Constitutionnel, le résultat est surprenant.
La fondation Konrad-Adenauer (Konrad-Adenauer-Stiftung) a initié une enquête sur le taux de satisfaction des ivoiriens en ce qui concerne les décisions rendues par la commission électorale indépendante (Cei) et le Conseil constitutionnel (CC).
Finalement, cette enquête initiée par fondation Konrad-Adenauer a été réalisée par l’ONG Actions pour la protection des droits humains en Côte d’Ivoire (Apdh) qui plaide pour que la CEI soit dirigée par des acteurs de la société civile.
Les révélations du président du groupe parlementaire PDCI
Selon les conclusions de cette enquête, 62,21% d’Ivoiriens avouent ne plus faire confiance à ces deux institutions majeures impliquées dans le processus électoral. C’est ce qu’a déclaré le député PDCI de Bangolo, Honorable Simon Doho ce week-end lors d’une double cérémonie à Didievi.
Mieux, sur les 37,79 restants, seuls 20% affirment avoir totalement confiance
«A cette question de savoir si ces deux institutions (CEI et CC, ndlr) étaient dignes de confiance, les ivoiriens enquêtés ont répondu à 62,21% que les institutions n’emportent pas leur confiance. Mieux, sur les 37,79 restants, seuls 20% affirment avoir totalement confiance dans ces organes électoraux. Ce résultats est en parfaite adéquation avec le rejet, à l’unanimité par les membres de toute l’opposition au Parlement du projet de loi portant organisation et fonctionnement du Conseil Constitutionnel» a clarifié le président du groupe parlementaire PDCI.
Il faut savoir que cette enquête de la fondation Konrad-Adenauer et l’ONG Actions pour la protection des droits humains en Côte d’Ivoire (Apdh) a été réalisée après les incidents malheureux de la présidentielle d’octobre 2020.
La loi sur le Conseil constitutionnel adopté tout de même
Le garde des sceaux, ministre de la justice Sansan Kambilé a tout de même défendu le projet de loi sur le constitutionnel qui, malgré la réticence des députés de l’opposition, a été adopté, en février dernier.