Alassane Ouattara, président de la République de Côte d’Ivoire serait impliqué dans une affaire d’écoute téléphonique avec l’ancien Premier ministre malien Boubou Cissé. Voici les révélations de Jeune Afrique sur le cellulaire du chef de l’Etat ivoirien.

Le président de Côte d’Ivoire Alassane Ouattara est actuellement dans une impasse puisque qu’une voix lui est attribuée dans un enregistrement audio avec l’ex-premier ministre malien Boubou Cissé. A la question de savoir qui d’Alassane Ouattara ou de Boubou Cissé aurait enregistré son interlocuteur, Jeune Afrique révèle que le président ivoirien fait partie des présidents triés sur le volet, qui n’utilisent pas les applications sécurisés mises en place pour les conversations d’une extrême sensibilité.

Ouattara n’aime pas les téléphones portables de dernière génération

«Selon nos informations, il est l’un des rares dirigeants de la sous-région à ne pas utiliser d’application sécurisée du type Whatsapp, Télégram ou Signal. Il possède notamment un vieil appareil Nokia, en lequel il a apparemment toute confiance même s’il n’est pas connu pour être un grand bavard» lit-on dans les colonnes de Jeune Afrique repris ce vendredi 18 février par le quotidien L’Inter.

Le téléphone décrit par Jeune Afrique ressemblerait plus ou moins à celui que Ouattara utilisait pour passer ses appels lorsqu’il était reclus au Golf Hôtel au plus fort de la crise post-électorale de 2010. Cette image de Ouattara, avec ce petit téléphone à l’oreille a d’ailleurs fait le tour du monde. En Côte d’Ivoire, on dirait que le président Ouattara est un habitué des « djomolo » ou des « besclats ».

 La faute viendrait de Boubou Cissé

Pour Jeune Afrique l’hypothèse la plus probable est que la conversation a été interceptée sur le téléphone de Boubou Cissé. «L’ancien Premier ministre d’IBK fait partie des personnalités particulièrement surveillées par les autorités de la transition. Arrêté par les putschistes lors du coup d’Etat du 20 août 2020, Boubou Cissé avait été accusé d’avoir voulu renverser les autorités de transition au côté d’autres personnalités».

Pour terminer, il faut savoir que la justice malienne a décidé d’enquêter sur cette affaire d’écouté téléphonique afin de situer les responsabilité.

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