Pascal Affi Nguessan, président du Front populaire ivoirien (FPI) a été libéré. L’information a vite circulé en début d’après midi le mercredi 30 décembre 2020.

Le leader de l’autre tendance du FPI  fait sa première comparution devant le juge d’instruction set semaines après son arrestation. En effet selon une source proche, Pascal Affi Nguessan est en liberté provisoire. « Le prèsident est en liberté provisoire. Il est placé sous contrôle judiciaire. Une fois par mois il doit pointer chez le juge d’instruction. Il peut donc être candidat aux élections législatives vu que son casier judiciaire est vierge faute d’avoir été définitivement condamné».

Arrêté dans la nuit de vendredi 6 au samedi 7 novembre 2020, à Adzopé, à une centaine de Km d’Abidjan, il est reproché à Pascal Affi Nguessan, l’incendie et la destruction de véhicules appartenant à autrui, de biens immeubles, le pillage de marchandises et de propriétés immobilières ainsi que de coups et blessures volontaires.

Rappelons-le, les résultats provisoires donnés par la Commission électorale indépendante (CEI), ayant donné Alassane Ouattara vainqueur de l’élection avec 94,27% des voix. L’opposition, contestant cette élection du 31 octobre 2020, a créé le 2 novembre 2020 un Conseil national de transition (CNT) dirigé par l’ancien président Henri Konan Bédié

Affi libéré

Il était question pour l’opposition ivoirienne avec ce Conseil de mettre en place un gouvernement de transition civile. Les leaders de l’opposition qui ont décidé de se réunir le mardi 3 novembre 2020 pour la mise en place de ce gouvernement, avaient été empêchés par des forces de l’ordre ce jour-là. D’ailleurs, un blocus a été imposé aux résidences de Henri Konan Bédié et de plusieurs leaders de l’opposition dont Assoa Adou, Albert Mabri Toikeusse et Affi Nguessan.

Henri Konan Bédié du PDCI-RDA et Pascal Affi Nguessan étaient les candidats de l’opposition ivoirienne qui avaient été retenus pour l’élection présidentielle d’octobre 2020. En soutien aux autres candidats comme Laurent Gbagbo, Guillaume Soro et Albert Mabri Toikeusse qui, eux avaient vu leur candidatures rejetées, les premiers avaient refusé de participer au scrutin. Ils estimaient également que les conditions n’étaient pas réunies pour une élection crédible.

Les heurts avant pendant et après l’élection présidentielle d’octobre 2020 ont entraîné plusieurs pertes en vies humaines (85 morts au total) et de nombreux dégâts matériels dans plusieurs villes sur le territoire national.

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