L’information circule depuis plusieurs jours, dans les milieux politiques ivoiriens. Le chef de l’Etat veut encore revoir légèrement son gouvernement. En procédant à la nomination d’un vice-premier ministre, conformément à la constitution. En clair, le président de la République veut se conformer à la constitution. Quoi de plus normal. Mais là où il y a problème, c’est que ce léger remaniement pourrait faire grincer des dents du côté de la Primature.
Car il pourrait avoir des allures de mise aux pas. Surtout du Premier ministre Hamed Bakayoko qui au Rhdp, s’affiche comme l’homme du consensus le mieux indiqué pour la succession à Ouattara dans cette Côte d’Ivoire en crise. De ce fait, le prochain vice-premier ministre pourrait avoir en charge tous les dossiers économiques.
Une manière de décharger le Premier ministre Hamed Bakayoko qui gère en même temps le ministère de la Défense. «C’est une manière très déguisée de réduire l’influence croissant du Premier ministre Hamed Bakayoko qui s’affiche comme l’homme présidentiable du Rhdp, après le président Ouattara. Si cette nomination est faite, cela pourrait sonner comme une «victoire» des faucons du Rhdp sur lui qui lui. Mais il reviendra à Hamed de se trouver le coffre pour passer cette étape. Retirer les dossiers économiques à la Primature, c’est réduire l’influence de la Primature» , note un politologue. Et selon des confidences en provenance du Rhdp, ce nouveau vice-premier ministre pourrait rendre directement compte au président de la République