Du 16 au 17 octobre prochain, la salle des fêtes du palais des Congrès du Sofitel Hôtel Ivoire d’Abidjan sera parée aux couleurs de la Résistance africaine. Deux jours durant, les souverainistes et panafricanistes ainsi que les autres résistants venus du reste du monde vont se retrouver à Abidjan, la capitale économique ivoirienne pour assister à la naissance d’un nouvel instrument de lutte. Son nom : Parti des Pleuples Africains Côte d’Ivoire. En abrégé : PPA-CI.

Comme en 1946 à Bamako lors de la création du RDA (Rassemblement Démocratique Africaine ), le président Laurent Gbagbo et ses invités venus des quatre coins du continent noir vont célébrer l’Afrique et lui donner les nécessaires armes qu’il lui faut pour sa renaissance. Il est clair que le contexte n’est plus le même. Les acteurs aussi. Mais force est de constater que les problèmes qui se posent à l’ensemble du continent depuis le temps colonial demeurent les mêmes.

Et les impérialistes occidentaux ne reculent devant rien quand il s’agit de piller l’économie et les ressources naturelles du continent. D’où la nécessité pour les peuples africains de coaliser leurs forces, de se rassembler autour d’un idéal commun pour ensemble relever les nombreux défis auxquels l’Afrique est confrontée depuis belle lurette. Et c’est en cela que la création de ce nouveau parti panafricaniste trouve toute sa place et son importance.

En effet, il vient combler un très grand vide qui était finalement devenu pesant pour tous les ressortissants africains. C’est donc à l’honneur du président Laurent Gbagbo qui prend ainsi le relais du combat de l’indépendance et de la dignité africaine mené à l’époque par Félix Houphouët Boigny, Kwame N’Krumah ,Nelson Mandela, Modibo Keita, Mouammar Kadhafi, Sekou Touré, Robert Mugabe, Patrice Lummumba et bien d’autres leaders africains aujourd’hui tous disparus. Le challenge est grand.

Le défi aussi. Mais le combat mérite d’être mené. Et il sera mené dès ce week-end à Abidjan, la nouvelle capitale de la Résistance africaine.

Pierre_Lemauvais

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