La désinformation ou la manipulation de l’information est connue comme une redoutable arme de guerre. La crise au FPI vire chaque jour un peu plus vers une guerre totale entre les deux camps. Dans une déclaration abondamment relayée par le camp Affi, Damana Pickass en voudrait à Affi parce que ce dernier aurait refusé de le nommer ministre dans le gouvernement de 2000, le premier de Gbagbo. Une affirmation qui a fait bondir un sachant.
Un proche de Gbagbo, JCB, qui est dans le secret des dieux a tenu à faire les clarifications suivantes : « Sur la liste des Ministres du 1er Gouvernement proposés au Président Laurent GBAGBO, figure le nom de Damana Adia Pickass en tant que Ministre de la Jeunesse et des Sports à cause du rôle crucial qu’il a joué dans la Mobilisation de la jeunesse ivoirienne et la prise du Pouvoir d’Etat. Après avoir reçu la liste, le Président Laurent GBAGBO appelle Pickass et lui dit qu’il a reçu la liste des propositions de Ministres et que Pickass y figure comme Ministre de la Jeunesse et des Sports.
Mais son avis (en tant que père et guide) est que Pickass doit encore continuer ses études pour pouvoir aller plus loin. Pour étayer son point de vue, le Président Laurent GBAGBO prend l’exemple d’un jeune togolais qui n’avait pas encore terminé ses études, il avait 28 ans, et fut nommé ministre par le Président Gnassigbé Éyadéma.
Après quelques années, ce jeune fut demis de ses fonctions ministérielles. N’ayant pas terminé ses études, cela affecta sa vie et brisa la suite de sa carrière politique.
Le Président ne veut pas que cela arrive à Pickass, son fils, pour qui il a de grands projets », a-t-il révélé. Et d’ajouter : « Le Président conseille donc Pickass d’aller continuer ses études en France dans le but d’augmenter son bagage intellectuel. Toutefois, le Président ajoute qu’il peut le nommer à l’instant si Pickass le désire ou alors il le laisse aller réfléchir.
Ce à quoi Pickass répondit qu’il remerciait sincèrement le Président et qu’il n’avait pas besoin d’aller réfléchir, il était totalement d’accord avec les conseils du Président et acceptait donc de ne pas être Ministre et d’aller continuer ses études ». Ce sont là, insiste la source, la vraie histoire. Le reste poursuit-elle n’est que malhonnêteté intellectuelle.