Après avoir soulevé la colère de certains partisans du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), à la suite d’un débat sur la chaîne privée NCI, El Hadj Mamadou Traoré, cadre de Générations et peuples solidaires (GPS de Guillaume Soro) a tenu à faire une mise au point.
Sur les antennes de NCI, hier dimanche, El Hadj Mamadou Traoré qui participait au débat avec d’autres invités, a déclaré que la candidature du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, adoubée en mars dernier, par le président Alassane Ouattara était « une mise en scène ».
Il n’en fallut pas plus pour soulever la colère de certains supporters de l’ancien premier ministre, mort en juillet, après un conseil des ministres.
Dans un texte intitulé « Mise au point », publié sur sa page Facebook, ce matin du lundi, Mamadou Traoré fait des recadrages.
« Je voudrais demander pardon (aux partisans de Gon Coulibaly) qui disent avoir été choqués par certains de mes propos concernant la mise en scène que j’ai évoquée concernant la candidature de feu » le premier ministre, a indiqué Mamadou Traoré.
« Mon intention n’était pas de les choquer. Contrairement à ce qu’ils ont cru comprendre, jamais je n’ai dit que le décès de ce dernier était une mise en scène », a précisé Mamadou Traoré.
« J’ai plutôt dit que c’est sa candidature qui était une mise en scène », a insisté Mamadou Traoré, martelant que cette mise en scène, selon lui, était destinée à mieux « préparer la candidature anti-constitutionelle », du président Alassane Ouattara.
Rappelons qu’en dépit du fait que l’opposition déclare que la candidature du président Ouattara à un 3è mandat est illégale, le conseil constitutionnel l’a plutôt jugée recevable et légal.
Pour Traoré, « même le Président Emmanuel Macron n’y a vu que du feu, lui qui a presque juré que son homologue ivoirien était sincère lorsqu’il a annoncé avoir voulu passer le pouvoir à une nouvelle génération, à son défunt poulain ».
« Je voudrais donc repréciser ma pensée », a insisté Mamadou Traoré. Un recadrage apprécié par certains partisans du RHDP qui maintiennent qu’ils ne sauraient accepter que quiconque profane la mémoire du défunt premier ministre Gon Coulibaly.