« Le footballeur international Marcel Metoua et sa famille violentés à leur domicile par le capitaine Affechy Judicael Rodrigue de la gendarmerie et ses éléments ce jeudi 21 janvier vers 22 h moins. Je tiens à préciser ledit capitaine est le propriétaire de l’appartement que nous louons à la Riviera Faya à la cité Prestige et que nous n’avons pas d’impayé de loyers. Ma femme nourrice de 4 mois a été frappé par le capitaine. Moi, j’ai été tabassé par le capitaine et 8 de ses éléments venus en renfort.
Avant de partir, il m’as laissé entendre qu’il dîne avec la première dame Mme Dominique Ouattara et qu’il serait un intouchable dans ce pays. Nous n’avons pas accès à l’appartement, nous sommes en ce moment sans domicile avec nos enfants qui vont à l’école. Nous sommes encore sous le choc ma famille et moi. Ma femme est encore à l’hôpital en ce moment. Nous voulons juste porter l’information pour que cette injustice soit réparée. Nous vous reviendrons pour plus de détails », relatait via son réseau social, l’ancien sociétaire de l’ASC Ouragahio.
Quatre jours après ce récit, l’accusation du footballeur contre l’officier de la Gendarmerie Nationale est battue en brèche par un témoin qui affirme avoir assisté aux faits. Ci-dessous, le témoignage qui fait planer le « doute » sur cette affaire qui défraie la chronique depuis des jours sur les réseaux sociaux.
« C’est par l’intermédiaire de sa femme qu’il loue un appartement chez le capitaine Affechy avec l’agent immobilier qui gère l’immeuble. Le footballeur n’est pas encore à Abidjan. Le capitaine non plus puisqu’il est à l’intérieur du pays pour les besoins du service. Très effacés et presque à la lisière de la timidité, le Capitaine et sa famille habitent l’immeuble. Mais personne ne sait qu’il en est le propriétaire.
L’atmosphère dans le quartier et dans l’immeuble était bon enfant jusqu’à ce que le footballeur débarque avec son chien. Toutes les nuits, c’est la bagarre chez le footballeur. Il bat sa femme de façon intempestive. Les cris et autres tapages qui en découlent gênent énormément le voisinage. Lorsque ces derniers le lui font savoir, ils sont pris en partie et les cris s’amplifient de façon démesurée.
Les méfaits du footballeur ne s’arrêtent pas là. Étant sans emploi, il passe son temps à écouter la musique à volume indécent. Le tapage sonore qui s’en suit indispose tout l’immeuble ! Et le comble, c’est le chien de M. Métoua. Il est attaché dans les escaliers.
Il aboie quotidiennement et menace les habitants de l’immeuble. Le pire est arrivé puisque l’infortunée fille de ménage du Capitaine fût mordue par le chien du footballeur. En l’absence du Capitaine, c’est sa femme qui effectua toutes les dépenses afférentes. Le Capitaine finit par regagner son domicile. Il est immédiatement informé de la situation qui prévaut dans son immeuble et dans le quartier.
L’homme de loi décide alors, à son tour, de parler à son locataire. Celui-ci, comme à l’accoutumée s’enflamme et invective le capitaine et sa femme. Les insultes et agressions verbales sont violentes et obscènes. Le Capitaine reste calme mais décide d’informer le footballeur bagarreur qu’il est le propriétaire de l’immeuble, espérant que cette information le doucherait et le calmerait définitivement. Mais, c’est mal connaitre Monsieur Métoua qui, dès perception de cette information, décide de bruler l’immeuble.
Sa femme et lui s’emparent d’une bouteille de gaz et foncent chez l’officier pour tenter de mettre en exécution leur sale besogne. C’est la goutte que qui a fait déborder le vase. Le Capitaine fait alors appel à des éléments de la gendarmerie afin de conduire le fauteur de trouble au poste pour qu’il réponde de ces actes. À la vue des gendarmes, son excitation atteint son paroxysme. Il s’en prend à eux et finit par arracher les galons d’un gendarme.
Le Capitaine Affechy demande de ne pas le toucher et qu’il finira par se fatiguer. Alors seulement ils lui mettront le grappin dessus. Un autre groupe de gendarmes vient en renfort. Après un long moment d’échange, le footballeur au chômage décide de monter tout seul dans le véhicule des gendarmes. Alors qu’il était censé monter dans le véhicule, il prit ses jambes à son coup, devant les gendarmes pantois et interloqués. Toujours sur les ordres du Capitaine, il ne fût pas poursuivi par des gendarmes alertés et entrainés. Au lieu de se rendre au commissariat le plus proche, c’est la toile qui fut envahie par des informations aussi mensongères que burlesques pour tenter de nuire à la réputation de ce jeune homme qui a bien voulu l’accueillir dans son immeuble », témoigne la source.
Seule l’enquête ouverte par la Gendarmerie nationale dans le cadre de cette affaire pourra situer l’opinion sur la véracité des faits.
À cet effet, toute personne pouvant aider à la manifestation de la vérité est priée de bien vouloir prendre contact avec la Section de recherches, a annoncé l’institution via un communiqué.
Affaire à suivre..