Pascal Affi N’Guessan était face à la presse le lundi 26 octobre 2020, à Abidjan. Il a répondu aux questions des journalistes. Extrait de deux questions-réponses.

En dehors du refus du 3ème mandat du président Ouattara, est-ce que le mot d’ordre de désobéissance civile de l’opposition est motivé par d’autres raisons ?

Oui, nous avons listé l’ensemble des revendications de l’opposition. C’est vrai que la désobéissance civile est axée sur le troisième mandat, mais à travers le troisième mandat, se pose tous les autres problèmes, à savoir la CEI.. C’est parce qu’Alassane Ouattara sait qu’il veut faire un troisième mandat et qu’il sait qu’il n’est pas populaire, qu’il ne peut pas gagner une élection, qu’il cherche à caporaliser la Commission électorale indépendante et le Conseil constitutionnel.

Mais ce sont les problèmes en soi. Si demain, Alassane Ouattara est vaincu, nous devons nous donner une Cei conforme aux normes internationales et un Conseil constitutionnel véritablement indépendant du pouvoir exécutif, autonome et l’indépendance de la justice. Ce sont des problèmes qu’il faut régler même si Alassane Ouattara renonce au 3ème mandat.

Il y a la question des prisonniers politiques, des exaltés. Ces problèmes sont liés au 3ème mandat, c’est-à-dire à Alassane Ouattara. C’est parce que ces problèmes sont importants, cruciaux, stratégiques qu’il faut mis fin à son mandat à la tête du pays (…)

Est-ce qu’actuellement, l’on peut espère encore un dialogue entre le pouvoir et l’opposition pour sauver la Côte d’Ivoire ?

C’est parce qu’il y a beaucoup de dommages de cette crise qu’il faut négocier et trouver une solution par la négociation et par le dialogue (…) Nous nous retrouvons d’ici la fin de la semaine pour dire avec fierté que monsieur Alassane Ouattara a capitulé et que la Côte d’Ivoire est libre.

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