Les choses pourraient bouger au sein de l’équipe gouvernementale. Selon Jeuneafrique.com, le président Alassane Ouattara envisage de remanier prochainement son gouvernement.

Pour ce journal en ligne, il ne s’agira pas d’un remaniement en profondeur mais le chef de l’État optera pour un réaménagement technique. Et ce changement concernera deux personnalités à qui l’on prête des ambitions présidentielles : Albert Toikeusse Mabri (Enseignement supérieur et Recherche scientifique) et Marcel Amon-Tanoh (Affaires étrangères).

Depuis quelque temps, les candidatures de ces deux personnalités du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) à la présidentielle d’octobre 2020 font l’objet de débat dans les milieux politiques. Même si Alassane Ouattara continue d’entretenir le flou autour de sa candidature, des rumeurs de plus en plus persistantes évoquent un possible désistement de l’actuel chef de l’Etat au profit de son Premier ministre, Amadou Gon Couilibaly.

Le ministre des Affaires étrangères, Marcel Amon-Tanoh, aurait des velléités présidentielles. Selon des sources, il devrait bientôt (si ce n’est pas d’ailleurs fait) s’entretenir à ce sujet avec le chef de l’État. Interrogé en décembre 2019 par Rfi, sur les intentions qu’on lui prête, M. Amon-Tanoh a répondu : «Ce qui me préoccupe, c’est que les élections se passent bien. Le problème de fond aujourd’hui, c’est comment vont se passer ces élections».

Quant à Mabri Toikeusse, des coordinations se créent et appellent à sa candidature à la présidentielle de 2020. Une coordination de Yopougon  »Installons Mabri » a même été investie dimanche 26 janvier 2020. L’objectif visé est d’être un instrument politique de terrain en faveur de la candidature du président de l’Udpci, deuxième vice-président du Rhdp pour la présidentielle de 2020.

A neuf (9) mois de la présidentielle, le chef de l’État n’entend pas laisser perdurer quelque velléité de candidature que ce soit au sein du Rhdp. Faire le ménage afin d’éviter tout risque d’implosion du parti, se présenterait comme la seule issue pour le président du Rhdp, plus que jamais déterminé à préserver le parti de toute déconvenue future.

Une fois débarqué, révèle Jeuneafrique.com, l’un des deux devrait être réaffecté à la présidence du Conseil économique, social, environnemental et culturel (Cesec), vacante depuis le décès de Charles Koffi Diby.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *