L’affaire Oumar Diawara contre BNI Gestion s’est soldée par la condamnation de l’Etat ivoirien par la Cour de Justice de la CEDEAO , le 22 octobre, selon le Courrier diplomatique et plusieurs autres publications africaines. La partie ivoirienne devra payer à l’homme d’affaire malien la somme de « un milliard deux cent cinquante millions(1.250.000.000) de FCFA en réparation de la violation du requérant.
Patron de la Société ivoirienne de dépôts douane( SIDD), Oumar Diarra s’était porté acquéreur de Perl Invest, une société spécialisée dans la promotion et la construction immobilière détenue par BNI Gestion une filiale de la Banque nationale ivoirienne( BNI). Mais l’homme d’affaire se rendra compte après l’acquisition qu’il y eu de « fausses déclarations à l’actif et au passif de Perl Invest ».
Financialafrik.com apportent d’autres précisions. » La plus haute instance judiciaire de la zone CEDEAO lui ( Oumar Diawara NDLR) a donné raison. L’instance basée à Abuja condamne l’Etat de Côte d’Ivoire à lui payer des dommages et intérêts fixés à un milliard deux cent cinquante millions de Franc CFA (1 250 millions FCFA) en sus d’une restitution des terres dont la valeur est fixée à vingt milliards de francs Cfa », écrivait le 10 novembre le confrère.
Financial afrik promet de déballer tous les contours de cette affaire demain 15 novembre.
En attendant, Courrier diplomatique révèle que l’homme d’affaire Congolo-malien s’est tourné vers la Cour de Justice de la CEDEAO après avoir vainement tenté de se faire entendre par la Justice ivoirienne. Pire, de plaignant victime, il est passé à l’accusé de blanchiment d’argent avec l’acquisition de Perl Invest.
Ce procès perdu devant la Justice régionale basée à Abuja en rajoute à ceux perdus par l’Etat ivoirien devant des juridictions internationales. Il y a eu l’affaire Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé devant la CPI et les nombreuses affaires devant la Cour Africaine des Droits de l’homme et des Peuples(CADHP) d’Arusha.