Le journal Le Nouveau Réveil, proche du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI d’Henri Konan Bédié) ne semble pas avoir apprécié la sortie, devant ses parents à Raviart, de Jeannot Ahoussou-Kouadio, président du Sénat et vice-président du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la pax (RHDP du président Alassane Ouattara). Pour lui, il « tente de rectifier ses propos et s’enfonce ».
Selon le journal, « après ses propos virulents à l’encontre du président Bédié jeudi dernier, Jeannot Ahoussou Kouadio a tenté, hier, de repréciser sa pensée qu’il soutient avoir été déformée par les journalistes ».
En effet, celui-ci a déclaré que « comme le disent les Italiens, le traducteur est un déformateur. Je le dis en français et après, je vais me répéter en Baoulé ».
Jeannot Ahoussou-Kouadio estime que « la région du pays Baoulé est une région paisible. C’est une région qui a subi les affres de la violence, la rébellion. Lorsqu’on a fait le boycott actif et qu’on prend des armes pour couper la route, pour empêcher les gens de circuler, je dis non ».
Ce sont ses propos visant le président du PDCI qui semblent n’avoir pas rencontré l’adhésion du journal proche dudit parti qui estime qu’il a tenté de « rectifier ses propos ».
« Je dis que notre papa Bédié que nous tous aimons bien ne doit pas être au-devant de cette affaire. Un problème de chez nous dit que quand tu as trop d’amis, tu risques de dormir au dehors. Je le dis et je le répète, nous étions dans une alliance qu’on appelle le Rhdp », avait déclaré Jeannot Ahoussou-Kouadio.
« Quand on quitte cette alliance pour aller faire des alliances avec d’autres personnes, Soro, Gbagbo, Affi N’guessan, je dis ce sont des alliances qui désenchantent. La preuve, c’est que tout le monde a désenchanté.
Je ne peux pas admettre que quand on crée le CNT (Conseil national de transition, présidée par Henri Konan Bédié, à l’issue de la présidentielle boycottée par une partie de l’opposition, ndlr) qui amène des gens à vouloir un coup d’Etat dans ce pays qui sort des affres de conflits postélectoraux, je ne suis pas d’accord », avait déclaré Ahoussou et soulevant les critiques des partisans de l’ancien chef d’Etat.