Le journal d’investigation Ivoir’Hebdo (IH) a publié ce mardi 27 avril une enquête sur les attaques perpétrées au camp militaire de N’Dotré.
Les enquêtes menées par le journal fondé par le journaliste et éveilleur de consciences André Silver Konan, ont permis de retrouver les traces des assaillants. Ces derniers semble-t-il proviendraient du Libéria, pour seul objectif de déstabiliser l’Etat de Côte d’Ivoire.
Le journal revient sur le déroulement de l’attaque et relève que les documents retrouvés sur certains assaillants morts au combat ne seraient pas authentiques. « Sur les trois morts, des documents, vraisemblablement falsifiés, donnent des indices sur leur identité », a soutenu le journal.
Selon Ange Kessy Kouamé, le commissaire du gouvernement, « Il s’agit de Bedel Rikens né le 11 mai 1978 à Happer c’est au Libéria, le 2ème assaillant Kannah Jimmy, né le 26 décembre 1975 au Libéria, le 3ème assaillant Gnekpa Mani Valentin né en 1976 à Tabou, Ivoirien ».
Selon Ivoir’Hebdo, ce sont une vingtaine d’assaillants venus à bord d’un véhicule 4X4 de couleur noire et de taxis-compteurs, qui ont pris le camp militaire d’assaut.
L’assaillant blessé au combat, qui avait été conduit à l’Hôpital militaire d’Abidjan (HMA), a succombé à ses blessures, emportant avec lui ses secrets, même si Ange Kessy a déclaré les 5 à 10 minutes au cours desquelles il était conscient, ont pu permettre d’avoir quelques aveux.
Notons qu’une douzaine de personnes soupçonnées d’avoir participé à l’attaque du camp, situé dans la commune d’Abobo, dans le nord d’Abidjan ,ont été interpellés. L’information a été rendue publique par le porte parole de l’armée.
Faut-il le rappeler, l’assaut contre la base militaire de N’Dotré a eu lieu dans la nuit de mardi 20 avril au mercredi 21 avril 2021. L’attaque a fait quatre morts parmi les assaillants et un blessé parmi les soldats.
Cette attaque qui n’a pas été revendiquée et qui ne serait pas l’oeuvre des djihadistes, à en croire le commissaire du gouvernement, intervient trois semaines après un double assaut meurtrier contre les forces de défense et de sécurité, attribué à des djihadistes dans le nord du pays.