L’assaillant qui avait été gravement blessé, lors de l’attaque du camp militaire de N’Dotré, et qui avait été fait prisonnier, est mort à l’Hôpital militaire d’Abidjan (HMA). Il n’a pas pu survivre à ses blessures.

L’on l’avait vu sur des images, en train de recevoir des soins, dans l’ambulance médicalisée de l’armée, qui l’a conduit, sous forte surveillance, à l’hôpital militaire, le 20 avril 2021, jour de l’attaque. Il avait déjà perdu beaucoup de sang, quand la situation s’est normalisée et qu’il a été conduit à l’hôpital.

Les trois autres assaillants tués répondaient, selon des documents trouvés sur eux, qui ne sont pas forcément vrais, Bedel Rikens né le 11 mai 1978 à Happer au Libéria, Kana Djimi né le 26 décembre 1975 au Libéria et Gnekpa Mani Valentin né en 1976 à Tabou. Les deux premiers sont des Libériens, le troisième est un Ivoirien.

« Le quatrième assaillant n’a pas été identifié parce qu’il n’a pas de pièce. Je tiens à préciser que nous avons eu sur le champ de bataille trois morts. Le quatrième assaillant a été blessé, nous avons eu le temps même au niveau de l’enquête de l’interroger », a révélé Ange Kessy Kouamé. Le commissaire du gouvernement a révélé qu’il a commencé à parler, avant sa mort. « Je ne peux pas vous dire ce qu’il a dit. Je peux vous répondre que nous avons saisi des armes. Des armes blanches comme des armes létales »

Précisant que les enquêteurs avaient « eu seulement cinq minutes de communication avec lui. Parce que lorsqu’il est arrivé à l’hôpital à HMA, les enquêteurs se sont rendus à l’hôpital malheureusement il a succombé à ses blessures. Il n’a pas pu parler. On a eu 10 à 15 minutes, avec lui. Mais nous avons eu, au cours de ces 10 à 15 minutes beaucoup de choses que je ne peux pas vous révéler maintenant parce que l’enquête continue ».

Le procureur militaire déclare : « Ce que vous devez savoir, c’est que nous avons récupéré des portables. Les militaires qui ont procédé à des ratissages ont récupéré des armes, les enquêteurs eux ont récupéré des portables sur les corps ».

Ajoutant, lors de son interview en direct sur la RTI : « Ce que j’ai à vous révéler, c’est qu’au moment où on prenait les corps, les portables qui appartenaient à des assaillants crépitaient et les numéros qui sortaient de ces portables étaient en provenance du Libéria. Ce sont des numéros du Libéria ».

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