C’est Chris Yapi qui fait la confidence. Alassane Ouattara veut coûte que coûte empêcher le retour de Laurent Gbagbo. Tous les moyens sont donc bons pour arriver à ses, jusqu’à accuser l’un des proches de l’ancien président d’avoir financé l’attaque de la base militaire de N’dotré- Anyama.

« Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de rage » a imagé l’avatar Chris Yapi par rapport à la situation qui prévaut en Côte d’Ivoire.

L’acquittement définitif de Laurent Gbagbo après un procès marathon qui a duré plus de 8 ans, ouvre la voie de son retour en Côte d’Ivoire. Tous les contours pour son arrivée sont en train d’être mis en place, certains de ses proches ont même annoncé leur retour très prochainement. C’est le cas de Stéphane Kipré qui, le 12 avril dernier a annoncé son retour en Côte d’Ivoire, après 10 années d’exil.

C’est dans cette période très importante pour les GOR (Gbagbo ou rien) que la base militaire de N’dotré a été attaqué dans la nuit du 20 au 21 avril 2021 par des assaillants qui ont été abattus lors des affrontements. Les documents retrouvés sur eux ont révélé qu’ils étaient d’origine libérienne.

Pour Chris Yapi, le Timing de l’attaque est très suspect. Elle tombe en effet au moment où le  retour du « Woody » de Mama est de plus en plus évoqué, en plus la nationalité libérienne des assaillants est assez criarde sur l’implication de l’ex-président.

Alassane Ouattara, ne voulant plus de Gbagbo en Côte d’ivoire aurait monté de toute pièce cette attaque pour retarder le plus longtemps possible le retour de son prédécesseur.

Le cyber-activiste prétend même que le pouvoir d’Abidjan accuse l’ancien président d’être à la base de l’attaque de la caserne militaire.

Stéphane Kipré, gendre du fondateur du Front populaire ivoirien (FPI) pourrait dans les prochains jours fait l’objet de poursuites. Il serait accusé d’avoir financé l’attaque.

« Chris Yapi demande aux uns et aux autres de prendre cette affaire au sérieux », a averti le web-activiste. 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *