Guillaume Soro dénonce la méchanceté.

 Guillaume Soro, président du mouvement Générations et peuples solidaires (Gps) a adressé son traditionnel message à la communauté musulmane, ce vendredi 22 mai 2020. Une missive qui coïncide avec la fin de l’ultimatum lancé par la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples à la Côte d’Ivoire de cesser les poursuites contre Soro et ses compagnons.

« Quoique nous fassions sur cette terre, ne nous en servons pas pour passer pour des dieux parmi les humains, car nous sommes nous-mêmes de simples créatures », a souligné Guillaume Soro.

Pour lui, la meilleure façon de créer, c’est donc d’essayer d’imiter Dieu, qui fait briller le soleil pour les bons et les méchants. « Créer avec détachement. Pratiquer le désintéressement. La charité. Ne confisquons pas nos fragiles créatures ou nos créations humaines pour notre orgueil : offrons-les par amour à nos semblables et faisons-les à la gloire du Créateur Suprême, Allah le Tout-Puissant et le Tout Miséricordieux !

« La création des cieux et de la terre est quelque chose de plus grand que la création des gens. Mais la plupart des gens ne savent pas. La création divine est incomparable avec la création humaine. Celle de Dieu est un mystère qui nous échappe, car l’homme ne peut même pas créer une mouche, puisqu’il a besoin que les semences de la mouche existent déjà, avant de les reproduire. La création humaine, celle des paysans travaillant la terre, des ouvriers et cadres, des artistes, des artisans, des techniciens, des ingénieurs, des intellectuels, des religieux ou des politiciens, n’est rien à côté de la création divine. Car elle imite Dieu, mais n’égale pas Dieu », a-t-il fait observer.

Par ailleurs, cette exhortation coïncide, ce vendredi avec la fin de l’ultimatum de la Cour africaine ordonnant l’arrêt des poursuites judiciaires contre Soro et ses compagnons. Elle avait, en effet, le 22 avril 2020 fixé un délai de 30 jours pour que la Côte d’Ivoire rende compte des actions entreprises pour suspendre le mandat d’arrêt contre Guillaume Soro et libérer les 19 détenus.

On note aussi que les jours qui ont suivi cette décision, la Côte d’Ivoire a dénoncé cette décision de justice et a annoncé mercredi 29 avril qu’elle se retirait de « la déclaration de compétence prévue au protocole relatif à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples ».

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