Après les scandales qui ont éclaboussé de nombreuses structures d’état dont les responsables ont été épinglés pour leur gestion calamiteuse, d’autres casseroles et non des moindres traîneraient encore dans les tiroirs du gouvernement Ivoirien. C’est le média panafricain Africa Intelligence qui en crevait l’abcès ce Lundi 13 Décembre dans un post sur son fil d’actualité Twitter, évoquant clairement ‘’des barons du RHDP (Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix)’’.
Entre autres sociétés identifiés par le média, le quotidien gouvernemental ‘’Fraternité Matin, le Port Autonome de San-Pedro (PASP) ou encore le Sofitel Ivoire. Selon le confrère, ‘’Le gouvernement Ivoirien cherche désespérément une stratégie pour rendre publics les audits menés ces trois dernières années, sous pression des bailleurs du pays, sur six sociétés parapubliques. Les résultats sont particulièrement accablants pour ces entreprises, toutes dirigées par des barons du RHDP, le parti du président Alassane Ouattara…’’.
Par ces révélations, le chef de l’état Ivoirien s’en trouve directement interpellé. Lui qui précédé de sa réputation d’expert international des questions financières dans le redressement des économies des états, promettait dès son arrivée au pouvoir en Avril 2011, l’éradication de la corruption par la mise en avant d’hommes aux compétences reconnues.
En fin Novembre, la présidente de l’Union Républicaine pour la Démocratie (URD), Danièle Boni-Claverie dévoilait un rapport confidentiel de l’Union Européenne datant de 2018, évoquant ‘’des largesses financières dont bénéficient les cercles du pouvoir et une classe dirigeante dont l’enrichissement est parfois spectaculaire’’.
Cette publication d’Africa Intelligence devrait sans doute accentuer la pression sur les autorités Ivoiriennes pour que les résultats des audits mentionnés soient dévoilés sur la place publique.
Raoul Mobio