A la mort du père de la nation, Félix Houphouët-Boigny, en 1993, sa ville natale Yamoussoukro a été laissé à l’abandon sous la présidence de son héritier politique Henri Konan Bédié. Cette triste séquence de l’histoire de la capitale politique a été rappelé par le gouverneur dudit district Augustin Thiam, hier mercredi 30 septembre dans l’émission Talk Show de Life TV.
« Après la mort de Félix Houphouët-Boigny, Yamoussoukro avait été délaissé. Il n’y avait plus d’électricité dans la maison d’Houphouët. Des herbes avaient envahi la cour. Tous les édifices étaient tombés en ruine (…). Le Président Houphouët avant de mourir avait fait don de tous ses biens immobiliers à l’Etat de Côte d’Ivoire. C’est l’Etat de Côte d’Ivoire qui devait donc s’en occuper. Mais son héritier qu’il a laissé ne s’en est pas occupé », a-t-il déploré.
Pour l’aîné de la fratrie Thiam, celui qui a redonné vie à la capitale politique c’est l’ex président de la République Laurent Gbagbo.
« C’est le président Laurent Gbagbo qui a redonné vie à Yamoussoukro », a-t-il reconnu.
En plus de rénover la résidence du Père fondateur de la nation ivoirienne, le fondateur du Front populaire ivoirien (FPI) a fait construire l’hôtel des députés en vue du transfert de l’Assemblée nationale à Yamoussoukro. Sans oublier la délocalisation périodique du Conseil des ministres dans la capitale politique.
Mais après son éviction du pouvoir, la voirie s’est fortement dégradée. Ces derniers mois, le chef de l’Etat Alassane Ouattara y a lancé des travaux de réfection d’envergure. Certaines voies ont été inauguré dans la journée d’hier par le président lui-même.