Il aura fallu la sortie du président sortant, Alassane Ouattara ce Samedi 24 Octobre, dans les colonnes du quotidien Français, ‘’Le Monde’’, pour que l’on en sache un peu plus sur la stratégie de l’ex numéro 2 de son régime, Guillaume Soro, pour le défaire dans le bras de fer, qu’ils se officiellement déclarés le 08 Février 2019, date à laquelle, le député de Ferkessedougou, a démissionné de son poste de président de l’assemblée nationale.  

Face à ses partisans, le leader de Générations et Peuples Solidaires (GPS), réagissant aux menaces de l’actuel homme fort d’Abidjan de le faire condamner à perpétuité, s’est montré intraitable. 

S’il a clairement menacé à son tour de faire arrêter et juger son ancien mentor, l’un des aspects les plus marquants de l’intervention de Guillaume Soro, reste les succès diplomatiques dont il peut se vanter, et grâce auxquels, il espère certainement venir à bout de son rival, dont il continue de jurer qu’il ‘’ne sera pas le prochain président de la Côte d’ivoire ‘’. 

Devant ses partisans Guillaume Soro a réaffirmé jouir du soutien du chef de l’état Français, Emmanuel Macron. L’Élysée en poche, l’ancien premier ministre révèle avoir fermé les portes des USA à Alassane Ouattara. ‘’Je lui ai arraché les USA », a-t-il martelé sous les crises exaltés de ses partisans réunis dans une petite salle à Paris. 

Par ailleurs, le député de Ferkessedougou a affirmé s’être attaché les soutiens de certains chefs d’état d’Afrique de l’Ouest, qui selon lui, lui sont acquis dans cette lutte acharnée contre l’ex DGA du FMI. Cependant, cela lui sera-t-il suffisant pour réussir son pari de faire échec au processus électoral en cours en Côte d’ivoire, et ce à quelques jours du scrutin. 

Seule certitude, c’est que Guillaume Soro mettra à fond son entregent en jeu, pour contrecarrer la réélection du chef de l’état sortant.  

Si l’on doit se fier à ses propres révélations, les carottes semblent être cuites pour Alassane Ouattara sur le plan diplomatique, ce qui jusqu’à présent, constituait le point fort du technocrate de Bretton Woods.

Raoul Mobio

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