I- Contexte

Le lundi 9 novembre le président Alassane Ouattara convoquait une réunion avec L’ancien chef de l’Etat Henry Konan Bedié dans le cadre d’un dialogue politique de sortie de crise lié à la volonté du président Sortant Alassane Ouattara de briguer un troisième mandat alors la constitution de la Côte d’Ivoire limite le nombre de mandat à Deux.

Il est important de rappeler que, les membres de l’opposition ont tentés de saisir le gouvernement en vue d’organiser des réunions pour traiter des questions liées à l’organisation des élections présidentielles, de celles relatives au code, la composition de la CEI et la candidature d’Alassane Ouattara, à un troisième mandat.

Toutes ces requêtes n’ont pas été “entendues” par le gouvernement de Ouattara et qui a découlé sur des troubles que nous connaissons qui a engendrés de nombreuses pertes en vue humaines et des élections présidentielles mitigées …

II- Préalable à la discussion 

Après la réunion du 11 novembre entre le président Ouattara et le président Henry Konan Bedié, il en ressort qu’avant d’entamer une quelconque discussion il va falloir lever tous blocus autour des résidences des présidents de partis de l’opposition car pour le président Bedié : « (…) aller a une table de négociations en étant ballonné, privée de ses droits élémentaires et de sa liberté … » de plus, il réclama la libération de tous les membres de l’opposition détenus ou incarcérés tels que Maurice Guikahué, Affi N’guessan, Le ministre Alain Lobognon, Mme Anne Marie Bonifon, Pulcheri Gbalet, Valérie Yapo, M Assi N’guessan, les sénateurs Seri Bi N’guessan et Bassy Koffi. 

Le retour sécurisé de toutes les personnalités retenues en exile au mépris de l’article 22 de la constitution, dont le président Laurent Gbagbo, Soro Guillaume, Charle Ble Goude et le maire Akossi Bendjo. 

La cessation de toutes poursuites judiciaires contre les militants et responsables de l’opposition, avec libre accès à leur locaux.

La mise place d’une commission d’enquête internationale sur les événements survenus depuis le mois d’août et la mise en place de dispositions permettant d’indemniser les victimes.

La libération de tous les prisonniers politiques et militaires de la crise post électorale de 2010.

En outre les autres partis membres de la CDRP réaffirment la nécessité d’un dialogue inclusif et l’élargissement à l’ensemble des personnalités et des plateformes et partis politiques de l’opposition rassemblés autour du président Bedie. 

III- Problèmes de fond et perspective 

Toutes ces conditions s’inscrivent dans le cadre de la résolution des tensions politiques et de ramener les conditions d’un État de droit et d’une paix définitive dans notre pays .

Il s’agit pour l’opposition de faire respecter à la lettre la constitution de 2016. Pour ce faire il va falloir procéder à :

L’invalidation du scrutin du 31 octobre ;

Reprise des discussions sur la CEI et la réforme de cet organe en vu de l’équilibrer;

Dissolution et réforme constitutionnelle;

L’audit de la liste électorale;

La CDRP conscient de ses responsabilités historique appel ses militants et sympathisants qu’elle a pris la décision de maintenir le mot d’ordre de la désobéissance civile dans le strict respect de la non-violence et la paix.

Toutes ces conditions vont elles être acceptées? 

Sont-elles nécessaires pour retour du calme et de la paix en Côte d’Ivoire ?

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