Le camp Soro ne voit pas d’un bon œil cette opération foncière au profit de la France.

 La cession à la France des 250 hectares de terre qu’occupe la base militaire française en Côte d’Ivoire, à Port Bouët suscite une vive réaction dans le camp Soro. Touré Moussa, Directeur de la communication du président du Gps, dans une publication, le jeudi 16 janvier 2020  a dénoncé un deal aux contours mafieux.

« Il faut dire que le silence gêné qui a entouré cette révélation laisse croire à une opération de type mafieux. Oui, mafieux », a dénoncé ce proche du président du mouvement Générations et peuples solidaires (Gps).

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Pour lui, il ne faut pas se voilé la face. « Pour l’opinion publique nationale, les terres ivoiriennes ont été cédées à la France en échange de son silence face à la répression contre l’opposition et à la manipulation de la Constitution et des lois électorales ivoiriennes en gestation, dans la perspective de la présidentielle de 2020. On n’a en effet pas entendu le moindre soupçon de murmure d’Emmanuel Macron lorsque la répression la plus bestiale s’est abattue contre Guillaume Soro et ses partisans, moins de 12 heures après qu’il ait quitté la Côte d’Ivoire. Un signe », a-t-il démontré.

Par ailleurs, Touré Moussa a fait observer que la présence militaire française ne se limite pas uniquement aux 250 hectares qu’elle occupe à Port-Bouët. Elle a, en plus, trois autres emprises : le camp militaire « La Bourgerie » situé en bout de piste de l’aéroport d’Abidjan ; la base du détachement d’intervention lagunaire (DIL) à Adjouffou, dans la commune de Port-Bouët et le champ de tir « Lieutenant-Colonel Saboret » pour armes lourdes et engins blindés de 13 hectares à Lomo nord, vers Toumodi.

« Ce serait donc près de 300 hectares de terre qui auront ainsi été donnés gratuitement à une puissance étrangère, fut-elle amie », a-t-il souligné.

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