Le député de Fresco, en prison depuis le 23 décembre 2019, a été transféré d’urgence à l’Institut de cardiologie d’Abidjan, ce mercredi 24 décembre 2020. Son état de santé s’est dégradé.

Ce sont les réseaux proches de l’anci_en président de l’Assemblée nationale, en exil forcé en Europe, Guillaume Soro, qui ont été les premiers à donner l’alerte. « Alerte signalée ! Alain Lobognon enlevé de sa cellule vers une destination inconnue. Son épouse est sans nouvelles de lui », a écrit par exemple le cyberactiviste Souley De Paris. Une autre activiste, La Guêpe, se montrait beaucoup moins alarmiste, et donnait un peu plus de détails.

« Alain Lobognon enlevé de sa cellule se retrouve interné dans un hôpital. Qu’est-ce qui s’est passé et quel est son état de santé ? », s’est-elle interrogée. De source proche de l’ancien ministre des Sports, Alain Lobognon, celui-ci a été bel et bien sorti de sa cellule, sous forte escorte policière.

Lobognon à l’Institut de cardiologie comme Guikahué

En effet, selon nos sources, son état de santé s’est rapidement dégradé ce mercredi, un an après sa détention sans jugement, avec d’autres accusés arrêtés en marge du retour manqué de Guillaume Soro, à Abidjan. Alain Lobognon a été conduit à l’Institut de cardiologie d’Abidjan (ICA), là où avant lui, avait séjourné Maurice Kakou Guikahué.

Le secrétaire exécutif du PDCI qui avait contracté le Coronavirus, avait finalement été évacué à Paris, dans la nuit de samedi, par vol régulier de la compagnie Air France. Pour l’heure, l’on ignore de quoi souffre Lobognon. On se rappelle que l’ONG internationale Amnesty International. C’était en avril dernier.

« Selon des informations partagées dans une lettre par son avocat et sa femme, sa mauvaise santé actuelle est due aux mauvaises conditions de détention. Sa cellule (dans la prison d’Agboville, sud-est de la Côte d’Ivoire) est infestée de moustiques et d’insectes », avait révélé Amnesty. Qui avait alors plaidé pour que ses « conditions de détention (soient) conformes aux normes internationales ».

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