Le président Alassane Ouattara a reçu en fin de conseil de ministre ce 13 avril la lettre de démission du premier ministre Patrick Achi. Après cela, il s’est prononcé sur les véritables raisons de la démission de son équipe.
Annoncé depuis longtemps, la démission du gouvernement Patrick Achi a eu lieu ce mercredi 13 avril 2022 à L’Eléphant (palais présidentiel du plateau). Le président Alassane Ouattara a fait un discours dans lequel il a donné les motifs réels qui ont milité à la dissolution du gouvernement.
Réduire le train de vie de l’Etat est la première raison
«Je procéderai dès la semaine prochaine à la nomination d’un nouveau Premier ministre qui devra me proposer une trentaine de membres. Il est impératif de réduire les dépenses de l’Etat» a déclaré le chef de l’Etat Alassane Ouattara. La première raison est donc la réduction du train de vie de l’Etat. En fait, le président Ouattara est conscient que les Ivoiriens se plaignaient ces derniers mois de la cherté de la vie et du train de vie élevé de l’Etat avec un gouvernement pléthorique.
L’argent économisé sera injecté dans des secteurs plus importants notamment la sécurité, le social
Le président annonce par ailleurs que le nouveau gouvernement comptera une trentaine de membres sans donner de nombre exact. Dans tous les cas, cette mesure est salutaire. En plus, le président Ouattara laisse entendre implicitement que l’argent qui sera économisé après la réduction du train de vie de l’Etat sera injecté dans des secteurs plus importants notamment la sécurité, le social, etc.
«Nous irons vers la résilience sociale et sécuritaire, la réduction du nombre des ministres naturellement le départ de certains d’entre vous je voudrais d’ores et déjà à toutes et à tous adresser mes remerciements pour le travail accompli parce qu’ils ne seront pas reconduire dans le nouveau gouvernement », a clarifié Alassane Ouattara.
La sécurité est une priorité
Nul n’ignore que la Côte d’Ivoire fait face à une menace terroriste dans le nord et le phénomène de cherté de la vie. Ce sont en sus, ces deux fléaux que Ouattara veut freiner en réduisant le nombre des ministres.