Il n’en peut plus, le chef de l’État ivoirien. Le régime Rhdp dont il est incontestablement la figure de proue, est empêtré jusqu’à la moelle, dans une spirale de détournements de fonds publics que personne en Côte d’Ivoire ne pouvait l’imaginer après son accession au pouvoir en avril 2011 dans les conditions que l’on sait.
Ancien directeur général adjoint du Fonds monétaire international ( Fmi ), Alassane Ouattara était présenté à l’époque par ses hagiographes et autres partisans, comme la solution aux maux qui minent l’administration ivoirienne après le scandale de détournements de fonds de la bande à Lucien Tapé Do dans la filière café cacao. En somme, l’homme providentiel qu’il fallait à la place qu’il faut pour enrayer par sa méthode de gouvernance, toutes les velléités de détournements des ressources financières de l’État de Côte d’Ivoire.
Malheureusement, dix ans après le règne du champion des Houphouetistes, le constat est plus qu’ahurissant, tant les scandales de détournements de deniers publics sont devenus monnaie courante. L’enrichissement illicite est même devenu le sport le mieux pratiqué en Côte d’Ivoire sous la gouvernance de l’ancien directeur général adjoint du FMI. À la vérité, le président Alassane Ouattara s’est fait entourer de prédateurs sans foi ni loi qui n’hésitent pas à se mettre pleins les poches.
Et le chef de l’État dont l’honneur et l’honorabilité ont pris un sérieux coup dans cette scabreuse affaire de vols de deniers publics à répétition n’a d’autres solutions que de se séparer quotidiennement de ces « grilleurs d’arachides » impénitents qui contribuent considérablement à ternir son image dans l’opinion nationale et internationale.
Comme si ces détournements de capitaux à intervalle régulier ne suffisaient pas à affaiblir le régime Rhdp, il revient depuis quelques jours et de façon récurrente, que la gabegie a atteint des sommets insoupçonnés dont les représentations diplomatiques ivoiriennes à l’étranger.
Et que des audits ont été déjà commis en vue d’évaluer le préjudice subi par l’État de Côte d’Ivoire dans les détournements de fonds dans ces ambassades. On le voit, Alassane Ouattara est pris à la gorge par les » grilleurs d’arachides » des temps modernes qui se sont incrustés dans son système de gouvernance. Et ce n’est pas cher payé pour une administration ivoirienne aux couleurs Rhdp. De toutes les façons, pouvait-on s’attendre à mieux que ce qui est servi actuellement à la face de la Côte d’Ivoire et du monde entier ?
P. L