Incarcéré à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) depuis septembre 2019, pour diffamation sur les réseaux sociaux, Guy Kouamé Lasme, un proche de l’ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, a recouvré la liberté ce mardi 21 juillet 2020.
« Je viens de bénéficier d’une liberté conditionnelle ce jour du mardi 21 juillet 2020. Je tiens à remercier tous ceux qui m’ont apporté aide et soutien. Notamment au camarade Président du GPS (Générations et Peuples Solidaires) SEM Guillaume Kigbafori Soro, qui ne ménage aucun effort en faveur de ses camarades de lutte dont certains sont encore en prison. Que Dieu leur apporte aide et assistance », a indiqué le concerné.
« Tout en réitérant mon indéfectible soutien au Président du GPS et à ses amis, je pardonne tous ceux de mes adversaires politiques qui sont et seront nos camarades, frères et sœurs pour une côte d’Ivoire Unie et indivisible. C’est le lieu de rappeler que le véritable combat qui puisse être mené est celui de la lutte contre la pauvreté et la misère . Ces plaies qui frappent nos pays africains et contraignent ces fils et filles à l’immigration forcée », a-t-il ajouté.
Tout en réitérant mon indéfectible soutien au Président du GPS et à ses amis, je pardonne tous ceux de mes adversaires politiques qui sont et seront nos camarades, frères et sœurs pour une côte d’Ivoire Unie et indivisible.
Guy Kouamé Lasme
Pour rappel, Guy Kouamé Lasme avait été convoqué par la Direction de l’informatique et des traces technologiques (DITT), en septembre 2019, suite à des écrits diffamant le député RHDP de Bouaké, Charles Kangbé Yayoro, alias Charles Lopez Gnahoré (une sorte de nom de guerre qu’il a gardé, alors qu’il était cameraman, pour le compte des Forces nouvelles à Bouaké), avant d’être écroué à la Maca. De fait, Guy Kouamé Lasme avait fait un post relatif au traitement réservé à l’ex-cameraman de Guillaume Soro, Lassina alias Palenfo, qui a été atteint dans l’attentat du Fokker 100, en 2007.
« Soro avait remis 30 millions à Palenfo pour ses soins après l’attentat du 29 juin 2007. Où Charles Lopez Gnahoré a mis cet argent ? », tel est le libellé de la publication qui a conduit ce photojournaliste et ancien fesciste en prison. C’est donc neuf mois après sa détention sans jugement qu’il recouvre la liberté.