Après avoir eu la confirmation de l’arrestation de son aide de camp par le pouvoir d’Abidjan, Guillaume Soro demande que la lumière soit faite sur l’affaire sans toutefois manquer de marquer son étonnement quant aux circonstances de l’arrestation de cet officier supérieur.
Dans la nuit du dimanche 1er au mardi 3 mai dernier, nous apprenions l’arrestation du commandant Abdoulaye Fofana, aide de camp du président de Générations et peuples solidaires (GPS) sur les réseaux sociaux. L’information, relayée par des activistes proches du pouvoir, sera reprise par plusieurs sites d’informations en ligne de la même tendance. Les conclusions sont hâtivement tirées. Le commandant Abdoulaye Fofana, selon ces derniers, aurait été arrêté à Abidjan où il s’apprêterait à poser des actions de déstabilisation contre le pouvoir.
Alors qu’aucune autorité n’a encore donné d’information concernant l’affaire, ces enquêteurs du dimanche ont, dans des scénarios dont eux seuls savent le dessein, dépeint le tableau. 48 heures après tout ce tohu-bohu, une voix officielle et non des moindres au sein de Générations et peuples solidaires (GPS) s’est prononcé sur l’affaire pour la toute première fois. Il s’agit de Guillaume Kigbafori Soro, l’ancien président de l’Assemblée nationale, qui confirme l’arrestation de son aide de camp.
« J’ai eu la confirmation ce jour, de l’arrestation de mon aide de camp, le Cdt Abdoulaye Fofana à Abidjan », a-til indiqué. Si l’ancien Premier ministre confirme qu’effectivement son aide de camp a été arrêté par les autorités Ivoiriennes, il marque tout de même son étonnement face à cette tournure des événements concernant son collaborateur, puisque, dit-il, « je le croyais engagé dans une procédure de demande d’asile politique en France ».
Ne comprenant comment son aide de camp supposé être en France, engagé dans une procédure de demande de l’asile politique en France a pu se faire arrêter par Abidjan, le président de GPS demande que « toute la lumière soit faite sur cette affaire ». Le commandant Abdoulaye Fofana avait été radié des effectifs de l’armée ivoirienne par le pouvoir d’Abidjan en 2019 alors qu’il était en tournée européenne avec l’ancien président de l’Assemblée nationale avant de voir délivrer un mandat d’arrêt contre lui pour désertion et port illégal de la tenue militaire.
Générations Nouvelles