Nicolas Sarkozy, l’ancien président français vient d’avouer ce qu’il avait nié au moment des faits, c’est à dire pendant la crise post-électorale de 2010-2011 en Côte d’Ivoire.
En effet, l’ancien dirigeant français a reconnu le rôle nocif joué par la France sous sa gouvernance, dans le renversement du président Laurent Gbagbo en avril 2011. Il a fait cet aveu dans le livre de Nathalie Schuck et Frédéric Gerschel intitulé ’’ ça reste entre nous hein’’. Sarko comme aiment l’appeler ses intimes, y fait de graves confidences sur le renversement de Laurent Gbagbo en ces termes ’’ On a sorti Gbagbo et installé Ouattara sans polémique’’.
Par cet aveu, Nicolas Sarkozy confirme ce que les observateurs de la scène politique ivoirienne et plus précisément les témoins de la crise post-électorale de 2010-2011 soutenaient : à savoir que c’est l’armée française qui a renversé le président Laurent Gbagbo.
En outre, lors de sa première prise de parole devant la CPI, le 5 décembre 2011, le président Laurent Gbagbo l’avait clamé devant le monde entier : « Les conditions de détention sont correctes. Elles sont normales. Mais ce sont mes conditions d’arrestations qui le sont moins. J’ai été arrêté le 11 avril sous les bombes françaises. (…) C’est l’armée française qui a fait le travail Avec cet aveu de Nicolas Sarkozy, la vérité qu’on a tentée de cacher aux Ivoiriens, a fini par triompher du mensonge éhonté servi à l’opinion nationale et internationale.
Ainsi, la vraie histoire de la crise post-électorale de 2010-2011 est en train d’être restituée au fur et à mesure. Tout le monde est désormais situé.