La Côte d’Ivoire, ce pays de paix et d’hospitalité, comme le dit notre hymne national a été depuis 2016 la cible d’une première attaque terroriste. Et cela s’est déroulé à Grand-Bassam sur une installation balnéaire faisant plusieurs mort.

Depuis ce jour où « le diable » a fait son entrée sur notre territoire, les forces de l’ordre ont été la cible de plusieurs attaques de ce genre, particulièrement dans la partie septentrionale du pays. Ainsi, à Kafolo, à Tehini…des attaques ont été perpétrées tuant nos braves soldats. Selon un haut gradé de l’armée ivoirienne citée par Jeune Afrique dans sa parution du 13 mai 2022, le mode d’action de l’ennemi est fondé sur la perfidie et l’utilisation de la population.

Selon la source citée en amont, si la sérénité revient progressivement dans la région, le terrorisme a fragilisé les relations intercommunautaires, en créant un climat de suspicion, particulièrement envers les peuls, accusés d’être des terroristes ou d’en être les complices. Cette méfiance intervient dans un contexte de relations parfois tendues entre agriculteurs et éleveurs. Fin janvier, un chef de village confiait à ce même journal l’importance de la collaboration avec les forces de l’ordre pour lutter contre le terrorisme, en signalant systématiquement tout passage de berger.

Résultat, de nombreuses associations locales ont dénoncé les arrestations et le harcèlement des peuls, qui constituent la majorité des éleveurs transhumants.

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